Une nouvelle demande de dérogation
à l'interdiction d'épandage aérien de pesticides...
classés dangereux pour l'environnement !!!
Cette année encore le Groupement des Producteurs de Bananes de la Guadeloupe demande à l'Etat de lui accorder une dérogation à l'interdiction de l'épandage aériens de pesticides afin de lutter contre la Cercosporiose (maladie fongique qui touche certaines souches de bananiers).
Une consultation publique est organisée du 18 mai au 18 juin 2012 en Préfecture et en Sous-préfecture. Comme l'an dernier, des membres de L'ASFA se sont rendus à cette consultation.
La demande concerne 5 produits commerciaux dont 4 sont classés "Dangereux pour l'Environnement ". Cette année les Fiches de Données de Sécurité des produits n'ont pas été jointes au dossier ! ... mais nous les avons trouvées sur le net.
Les voici (cliquer sur les noms) :
* TILT 250 (propiconazole - Concontré Emulsifiable à 250 g/l un Triazolé et solvant PETROLE). NOCIF et DANGEREUX POUR L'ENVIRONEMENT
Pour l'Agence Américaine des Pesticides (US- EPA) le propiconazole est en plus CARCINOGENE et TOXIQUE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA REPRODUCTION
* SICO (Difenoconazole - Concentré Emulsifiable à 250 g/l , un Triazolé et mélange d'Hydrocarbures Aromatiques). NOCIF et DANGEREUX POUR L'ENVIRONNEMENT.
Pour L'EPA, le Difenoconazole est en plus un CARCINOGENE possible et supecté PERTURBATEUR ENDOCRINIEN
* GARDIAN (Fenpropidine à 750 g/l ,une Morpholine et solvant PETROLE). NOCIF et DANGEREUX POUR L'ENVIRONNEMENT
* BION 50 WG (acibenzolar-s-Methyl - granulés dispersibles à 50 %). Benzothiadazolé. DANGEREUX POUR L'ENVIRONNEMENT. POLLUANT MARIN.
* HUILE BANOLE (huile minérale paraffinique)
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- Une pétition contre l'épandage est en ligne
- Lisez ici le témoignage saisissant d'un médecin victime d'un épandage alors qu'il était en promenade au saut de Matouba !
- Téléchargez ICI "le Rapport d'évaluation des plans d'action Chlordécone aux Antilles" (oct 2011) dont le dernier paragraphe de conclusion est (tome1 p98) :
"Les Antilles ne font que témoigner un peu plus tôt qu’en métropole, du fait de leur échelle géographique plus réduite, des dangers et des conséquences des pesticides, elles présentent toutes les caractéristiques objectives d’un essai « grandeur nature » de gestion intégrée des pollutions, de par leur insularité et de la taille géographique de chacune des îles. Développer « une agriculture sans pesticides » sur tout le territoire devient donc indispensable, et, associée à la préservation des richesses des forêts et de la végétation tropicales dont l’attrait touristique est encore peu mis en valeur, ces objectifs pourront devenir des atouts pour un développement durable de ces îles."