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Faune Guadeloupe

Faune Guadeloupe

Site officiel de L'ASFA : L'Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles

asfa com (press book)

Publié le par asfa
Publié dans : #Chauves-Souris, #Asfa com (press book), #karubats, #phytobocaz, #chiroptères
Parution du nouveau numéro de KaruBats Niouz

Parution du KaruBats Niouz N°2

 

Ca y est  ! Le Groupe Chiroptères de Guadeloupe (GCP) peut vous présenter le nouveau numéro de sa lettre d'information, KaruBats Niouz.

 Le temps a filé à la vitesse des Tadarides du Brésil, du coup un seul numéro bien copieux de 45 pages pour retracer les activités du Groupe menées en 2014 et 2015 !

Deux années bien chargées :  la bataille juridique contre les épandages aériens de pesticides - qui constituaient une menace réelle pour la préservation de nos chauves-souris -,  à peine achevée (et gagnée !), il a fallu retourner aux études et à la rédaction des rapports d'études, tout en continuant le suivi et la prospection des gîtes. 

Une des études menées concerne les chauves-souris dans les parcelles de bananeraies en Guadeloupe à la demande d'un bureau d'étude chargé de réaliser l'évaluation de la Biodiversité dans les bananeraies de Guadeloupe pour le groupement des bananiers (LPG) ... Comme quoi ... affrontements et batailles peuvent déboucher sur du positif et du constructif ! 

D'un autre coté, force est de constater que le projet "Kaz à molosses"que nous avons initié (construction de gîtes artificiels pour accueillir des molosses) peine à se concrétiser avec les premiers partenaires publics (commune des Abymes, ONF/Parc National à Piolet).  Dommage d'autant plus que le redoutable virus ZIKA est arrivé en Guadeloupe et que les molosses sont les plus efficaces prédateurs de moustiques adultes. D'autres îles de la Caraibes ont initié le même type de programme et ont déja bien avancé...

Autre constat navrant : braconnage et destruction des chauves-souris sont des pratiques qui sévissent encore...dans une certaine indifférence des services chargés de faire respecter la règlementation.   

2006 - 2016 le Groupe Chiroptères de Guadeloupe créé par L'ASFA a 10 ans !  Si le bilan est globalement positif en terme d'amélioration sensible de la connaisance des espèces et de sensiblisation du public, il y a encore beaucoup, beaucoup de travail à mener ! De nombreux  aspects de l'écologie, de l'éthologie et de la biologie des espèces endémiques des Petites Antilles demandent à être mieux connus, d'autant plus que 4 de nos espèces à fort endémisme sont classées sur la liste rouge UICN des espèces mondialement menacées. 

Il y a surtout une situtation d'extrême urgence pour la Sérotine de la Guadeloupe (Eptesicus guadeloupensis). Cette espèce insectivore est la seule espèce de mammifère strictement endémique de la Guadeloupe, à l'instar du Pic de la Guadeloupe chez les oiseaux !  Si notre Toto Bwa se porte relativemment bien dans l'ensemble (en dehors de la région des Grands-Fonds), il en est tout autre pour notre Sérotine qui n'est connue qu'en Basse-TerreToutes les études menées depuis 2006 concordent pour montrer qu'elle est au bord de l'extinction ! 

Perdre cette espèce c'est amputer la biodiversité guadeloupéenne - déja très amoindrie depuis la colonisation européenne -, mais également la biodiversité mondiale.

Chacun comprendra bien que le GCP ne peut, malgré le dévouement de ses bénévoles, porter seul les projets de conservation des Chiroptères menacés de Guadeloupe. Des projets d'envergure qui sont aujourdhui incontournables. Seuls des organismes publics peuvent mobiliser les moyens humains et financiers à la hauteur de l'enjeu considérable : mieux connaitre et tenter de sauver notre Sérotine. Il en va d'ailleurs de leur responsabilité. 

Puissent ces quelques pages faire de nouveaux protecteurs et défenseurs de ces animaux fascinants (vous êtes les bienvenus au Groupe !) et convaincre les propriétaires et gestionnaires d'espaces naturels qu'il est grand temps de tout mettre en oeuvre pour préserver ce patimoine précieux.

 

Bonne lecture !  

Pour les retardataires le numéro 1 est téléchargeable ci-dessous

Et rejoignez-nous sur la Page  FACEBOOK de KaruBats 

Et comme qui dirait un cadeau tombé du ciel au pied d'un arbre à soucougnans, on est tombé aujourd'hui même sur cette petite BD sympa et bienveillante à l'égard de nos chauves-souris ... (Officieusement 14 espèces depuis 2014)

Tiens, tiens et si ça faisait des émules pour le concours de dessins spécial Chauves-souris pour les 10 ans du Groupe Chiroptères de Guadeloupe ??

Premier Prix : une Kaz à molosses !

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Grive à pieds jaunes : le tribunal administratif suspend à nouveau sa chasse  !

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Publié dans : #Asfa com (press book), #Espèces menacées en Guadeloupe, #biodiversité
Denis Cheissoux invité d'honneur de la 12 ième édition du TERRA Festival a consacré ses émissions "CO2 Mon Amour" et "un bol de nature" de France-Inter à la biodiversité guadeloupéenne.
Il a notamment rencontré en plein coeur de la forêt dense humide, Jean-Francois Bernard, Alain Rousteau, Janmari Flower et Béatrice Ibéné, présidente de L'ASFA.
Vous pouvez réécouter et télécharger les émissions sur le site de France-Inter
Denis Cheissoux et Béatrice Ibéné

Denis Cheissoux et Béatrice Ibéné

Janmari Flower, Denis Cheissoux, Alain Rousteau et Jean-Francois Bernard Janmari Flower, Denis Cheissoux, Alain Rousteau et Jean-Francois Bernard Janmari Flower, Denis Cheissoux, Alain Rousteau et Jean-Francois Bernard

Janmari Flower, Denis Cheissoux, Alain Rousteau et Jean-Francois Bernard

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caricature de SUGA sur les études et actions de l'ASFA

caricature de SUGA sur les études et actions de l'ASFA

La présidente de L'ASFA, Béatrice Ibéné, sera la présidente d'honneur de la 12 ième édition du TERRA FESTIVAL, festival du film de l'environnement et du développement durable.

Cette édition 2015 coincide avec l'Année des Sols 

 

Béatrice Ibéné, vétérinaire naturaliste aura plaisir à échanger avec le public lors de ces 3 trois temps forts :

 

  • Samedi 18 avril 2015 à 19 h 00 : Soirée "SAINTE-ANNE Mer ET Terre"  esplanade de la Mairie

- Guadeloupe, route du corail de Teddy Albert

- Fouler la terre jusq'au bout du Monde de Jean-Francois Wygas

 

  • Mardi 21 avril 2015 à 19 h 00 :  Soirée "Ces animaux malaimés" au Cinéthéatre du Lamentin

- Une vie de grand Rhinolophe de Tanguy Stoecklé

- Attaque de requin à la Réunion de Rémy Tézier

 

  • Jeudi 23 avril 2015 à 19 h 00 : Soirée  "Année des Sols" médiathèque du Lamentin 

- Chlordécone, poisson durable de Thierry Dérouet et Cécile Everard

- Pollution des sols, le scandale caché de Sarah Oultaf

 

L'ASFA tiendra un STAND au VILLAGE DU TERRA à la médiathèque du Lamantin le Samedi 18 Avril de 9 h à 18 h 00 : nous vous y attendons nombreux !

 

 

Télécharger le programme ! 
L'ASFA à l'honneur  au TERRA FESTIVAL 2015

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Nicolas Hulot a visité le stand de l'ASFA au village d'expositions en marge de la Conférence Internationale Biodiversité et Changement Climatique qui se tenait du 22 au 24 octobre 2014 en Guadeloupe (Créole Beach Hôtel Gosier ).

Il a été curieux de la richesse spécifique et de l'endémisme des grenouilles et chauves-souris de la Guadeloupe. Il nous a également questionné sur la biodiversité dans les bananeraies et milieux alentours. Nous avons également évoqué la richesse de la forêt marécageuse cette forêt inondée (nommée "mangles" en créole ) méconnue et malmenée.

Nous avons eu plaisir a échanger avec d'autres visiteurs du stand notamment de Martinique, Sainte-Lucie et la Réunion.

L'ASFA à travers sa présidente Béatrice Ibéné a également participé aux travaux de la conférence (Atelier 2 : "Arrêter la perte de la biodiversité" ) deux jours durant.

Nous attendions des recommandations plus concrètes que celles émises lors du Message de la Réunion mais au final le Message de la Guadeloupe n'est pas la hauteur des espoirs. Malheureusement, la feuille de route pour les 5 ans à avenir manque tout autant de prescriptions ciblées et précises.

L'effondrement de la biodiversité des territoires européens d'outremer (RUP et PTOM) et des Petits Etats Insulaires en Développement risque donc fort de se poursuivre.

L'ASFA présente à la Conférence Internationale Biodiversité et Changement Climatique
Frédéric  a tenu le stand de L'ASFA avec Emmanuel, Baptiste et Régis

Frédéric a tenu le stand de L'ASFA avec Emmanuel, Baptiste et Régis

avec les collègues de Sainte-Lucie (ministère environnement ) et de la Réunion (Francois-Xavier Couzi, directeur de la SEOR)

avec les collègues de Sainte-Lucie (ministère environnement ) et de la Réunion (Francois-Xavier Couzi, directeur de la SEOR)

Pic de la Guadeloupe, pélicans bruns nicheurs, chauves-souris, couleuvres, scinques, mabouyas, grenouilles ... tous à l'honneur au stand de l'ASFA !

Pic de la Guadeloupe, pélicans bruns nicheurs, chauves-souris, couleuvres, scinques, mabouyas, grenouilles ... tous à l'honneur au stand de l'ASFA !

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Le premier numéro de KaruBats Niouz,

la  lettre d'information du Groupe Chiroptères de Guadeloupe

est à télécharger ici ! 

 

 

 

Vous y trouverez  l'actualité du Groupe  : synthèses des études, projets, actions pédagogiques et de sensibilisation et à travers plusieurs rubriques, de précieuses informations sur les chauves-souris de la Guadeloupe et des Petites Antilles.

 

Bonne lecture à tous ! 

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Carte voeux l'ASFA 2014
Carte voeux l'ASFA 2014

 

 

 

Le Pic de la Guadeloupe, dernière espèce d'oiseau endémique de la Guadeloupe (Basse -Terre et Grande -Terre) Elle est classée proche de menacée par l'UICN. (Photo : Emmanuel Ibéné)

 

Le Monophylle des Petites Antilles, petite chauve-souris nectarivore, endémique des Petites Antilles. Une espèce sensible. (Photo : Régis Gomès)

 

Le Sphérodactyle fantastique, petit gecko des litières, endémique de Guadeloupe, Montserrat et Dominique. Plusieurs sous-sespèces sont endémiques de la Guadeloupe (Photo: Régis Gomès)

 

Le Scinque de la Désirade, lézard endémique de Désirade et Petite Terre, en danger de disparition. (Photo: Béatrice Ibéné)

 

L'Hylode de Martinique, Grenouille endémique de Guadeloupe, Dominique et Martinique classée proche de menacée par l'UICN. (Photo: B. Ibéné)

 


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Les actions de L'ASFA en faveur de la connaissance et de la protection de la Faune de la Guadeloupe ont été valorisées

dans le DOCUMENTAIRE

 

 - LA GUADELOUPE ENTRE CIEL , TERRE et MER  l'ILE PAPILLON" -

 

Ce documentaire de 52 minutes réalisé par Fanny Pernoud

et produit par Grand Angle Production a été diffusé sur les chaînes  TV 5 Monde en Novembre 2010 ,  Planète Thalassa en Février 2011 . Il sera ensuite diffusé sur France Télévisions et  Canal Oversas

 

Chauves-souris et grenouilles

ont été retenues par l'équipe de Fanny Pernoud pour illustrer la passion et le travail des bénévoles de l'association. 

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voeux asfa 2010 biodiv

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Béatrice Ibéné, Présidente de L'ASFA, était l'invitée de  l'émission "La Soirée du Doc " diffusée sur RFO le 22 octobre 2009 et animée par Patrice Gonfier. L'émission a été enregistrée le 12/10/2009.
REDIFFUSION DIMANCHE 25/10/09 à 10H40 SUR RFO

Les 2 invités,
Béatrice Ibéné pour L'ASFA et Wilfrid Démonio, chargé de communication du Parc National de la Guadeloupe devaient commenter le DOCUMENTAIRE " La nature de l'Avenir en Martinique et en Guadeloupe" réalisé par Véronique Merianec et coproduit par RFO Mrtinique et Bigbang Prod. Ce documentaire de 52 minutes fait partie d'un DVD intitulé "Sésame pour l'Avenir" (Antipodes productions). 

Le temps a manqué pour commenter tous les thèmes abordés dans le documentaire à savoir :
- l'écotourisme
- la mangrove
- les transports
- les déchets
- les nouvelles énergies
- l'agriculture
- la forêt
- les risques naturels
- l'eau douce
- la mer et ses ressources  


Revenons sur quelques aspects de la protection de nature en Guadeloupe abordés dans  documentaire :


  • Développer l'écotourisme en Guadeloupe? alors réduisons la pression de chasse!  nous constatons que la demande pour réaliser des activités écotouristiques est de plus en forte tant de la population que des touristes. Cette demande ne sera satisfaite que si la Guadeloupe peut montrer des animaux évoluant en milieu naturel principalement des oiseaux. Denis Girou (PNG) et Mylène Valentin (ONF) évoquent dans le reportage la difficulté d'observer des oiseaux en forêt. Il est vrai que les oiseaux forestiers sont généralement "timides". Cependant, il le sont d'autant plus en Guadeloupe du fait de la pression de chasse très importante depuis d'ailleurs le début de la colonisation européenne. Une chasse à l'origine, rappelons- le, de la disparition de plusieurs espèces de perroquets endémiques et des flamands roses. 

           
                                                                                        
          
    Pour preuve qu'
    en Guadeloupe c'est bien la CHASSE qui est le PRINCIPAL FACTEUR DE DERANGEMENT des oiseaux , les mêmes espèces farouches en Guadeloupe sont faciles à observer voire familières dans les îles ou ne chassent pas ou peu (les Saintes, Saint Barthélemy, Antigue, Sainte-Lucie...).    
     La Guadeloupe reste l'île des Petites Antilles  où :                                                - il ya le plus grand nombre de chasseurs (1500 à 2000 en estimant les braconniers)
          - il y le grand nombre d'espèces autorisées à la chasse  :  35 espèces !
          - la saison de chasse est la plus longue étalée de juillet à janvier: 6 mois !
           - des espèces menacées sont encore chassées comme la Grive à pattes jaunes ( classée Vulnérable par l'UICN, endémiques de 4 îles seulement, sous-espèce endémique de la Guadeloupe) mais aussi la Colombe à croissant, le pigeon à couronne blanche (ramier tête blanche), le pigeon à cou rouge (ramier)
           - peu d'espèces bénéficent de quota de chasse (2)
           - peu de gardes surveillent la chasse : 6 gardes chasse à L ONCFS !

  

Voilà pourquoi les aménagements situés sur le marais de Port Louis filmés dans le documentaire n'offrent pas plus d'oiseaux à oberserver. C'est la zone humide la plus chassée en Guadeloupe. Se promener sur les caillebotis qui invitent à découvrir cette mangrove de Port Louis (derrière la plage du Souffleur) peut même s'avérer dangereux les jours de chasse (nombreux tirs). Chaque année des échasses d'Amérique, de très beaux oiseaux peu farouches, tentent de s'y installer , mais en vain. 

    

L'ASFA soutient et collabore avec les prestataires écotouristiques réellement respectueux de la nature comme Archipel Aventure qui propose des sorties en VTT des mers pour découvrir la mangrove et  ses oiseaux. Depuis plusieurs années malheureusement d'autres prestataires proposent des sorties en bateaux à moteurs et foncent sur les ilets dortoirs pour faire s'envoler des centaines d'oiseaux devant des touristes ébahis ! Autant dire  que cette activité écotouristique risque d'être peu durable car les oiseaux finiront par déserter ce site suite à de tels dérangements !



L'ASFA propose aux collectivités de les aider à faciliter l'accès à l'observation des oiseaux des zones humides . Nous avons ainsi initié le projet d'observatoire ornithologique de Saint-Felix (avant la construction du port de pêche de l'Anse Dumont). L'observation des oiseaux dans ces milieux est une réelle source d'émerveillement, un excellent support pour expliquer les fonctions vitales de ces écosystèmes et sensibiliser à la fragilité de ces milieux. 


Mangroves et forêt marécageuse:
 
Les intervenants du documentaire soulignent bien les fonctions naturelles essentielles des zones humides aux Antilles : 

- refuge de biodiversité : ce sont des milieux de vie, sièges d'innombrables chaînes alimentaires (planchton, invertébrés vertébrés aquatiques, terrestres, aériens, ...), des nurseries qui hébergent mollusques, crustacés, poissons dont juvéniles et larves pélagiques profitent de la richesse nutritive du milieu. 
- épuration : elles retiennent sédiments et polluants
- éponges : elles stockent l'eau en saison des pluies et la restituent en saison sèche
- protègent de la houle des dépressions tropicales et cyclones
- stabilisent le littoral

l'Interdépendance forte des milieux insulaires tropicaux est bien soulignée dans le documentaire avec l'exemple des récifs qui dépendent de la protection des mangroves. Quand la déforestation touche une forêt littorale il faut bien comprendre qu'il y a aussi une atteinte des récifs situés dessous par une effet de sédimentation suite à l'érosion des sols. C'est une des raisons qui expliquent que les fonds marins soient en si mauvais état dans notre archipel. L'exemple récent de la demande de défrichement de plusieurs hectares de forêt littorale pour étendre le complexe hôtelier de la Toubana est abérrant ! Nous n'aurons bientôt   plus de coraux à montrer à ces touristes au prétexte desquels nous continuons à sacrifier nos dernières forêts littorales.                                                                                                                                                    
Il en est de même pour les espèces : elles sont interdépendantes.                       La disparition d'espèces dites clés peut conduire par des effets en cascade, à la fragilisation ou la disparition d''autres espèces de l'écosystème. Par exemple une fleur peut perdre son pollinisateur ou une graine son disséminateur.


  
  • Les déchets : pourquoi nous en sommes là en Guadeloupe: plus de 10 ans de retard ???!  Alors qu'il y avait l'argent de l'Europe disponible pour traiter les 600 000 tonnes de déchets ménagers que nous produisons chaque année.  La Martinique a un incinérateur de déchets ménagers depuis plusieurs années et cela n'a pas pour autant freiner le développement des filières de tri et recyclage. La Guadeloupe fait partie des 3 seuls départements français possédant encore des décharges illégales avec la Guyane et la Corse. La France paie d'ailleurs 56 millions d'euros de pénalités à l'Europe en raison de ces décharges. Parmi elles, celle  de la Gabarre qui a contaminé pour plusieurs centaines d'années sols et eau par des polluants divers sans parler des quantités de dioxine libérées lors d'incendies.


                              décharge de la Gabarre (www.aviation-civile.gouv.fr)
  • Des rapports de l'AFSSA/INVS soulignent le risque de des incinérateurs pour la santé de population (cancers, ...) mais ces rapports précisent qu'il s'agit d'une étude réalisée sur les anciens incinérateurs. Les nouvelles normes sont plus drastiques. Dans le contexte guadeloupéen (insularité, densité, surconsommation, ...) il nous semble que nous ne pouvons nous passer d'un tel dispositif.


    MAIS il faudra rester très vigilants sur le respect des normes par l'exploitant en particulier le renouvellement des filtres. Il faudra surtout que l'exploitant respecte les décisions de l'Etat.

    L'exemple scandaleux de l'usine d' Igetherm à Baie-Mahault est  malheureusement ahurissant. Ce collecteur -incinérateur de DASRI (Déchets d'Activité de Soins à Risques Infectieux ) ne respecte pas les normes les plus élémentaires en la matière, au mépris de la santé publique et de la nature. Des quantités de dioxines mesurées qui dépassent de beaucoup les normes admises, des ordonnances des services de l'Etat (DRIRE, DSDS) pour faire arrêter l'incinération  mais soit les fumées continuaient de sortir des cheminées, soit l'exploitant stockait les déchets TELS QUELS en lisière de la forêt marécageuse. Des photos de centaines de sacs et bidons jaunes (collecteurs de déchets hospitaliers dont des déchets infectieux) ont été prises après une période de pluies : on voyait ces sacs et bidons flottant en pleine mangrove !   De temps en temps un incendie s'occupait de réduire le stock de déchets accumulés (avec au passage encore plus de dioxine de libéré) . Durant tout ce temps l'usine continuait à recevoir des déchets (qu'elle était incapable de traiter dans les normes) et refusait de se mettre au normes malgré des subventions exceptionnelles reçues des collectivités !!! On est en droit de se demander ce qui a été fait de l'argent publique alloué pour une mise aux normes qui n'est jamais venue !

  • Voici quelques photos du site en juillet 2009  link   
    Merci à Mr De la Salette pour ce témoignage. On attend toujours que la presse informe la population sur ce sujet.

  • Les photos prises en octobre 2009 (22/10/2009):







    La loi
    et la nature :
     Oui il faut continuer à légiférer pour protéger les milieux naturels mais force est de constater qu'en Guadeloupe quand ces protections juridiques réglementaires fortes existent, elles sont bafouées par les décideurs, politiques et entrepreneurs. L'ASFA  a dénoncé plusieurs atteintes graves aux milieux naturels violant la " loi littoral"

      

  • L'Agriculture et les pesticides: le documentaire revient sur "les erreurs du passé" comme la monoculture intensive de la banane et son cortège de pesticides, en premier lieu le chlordécone. Ces pesticides font aussi des victimes parmi des animaux sauvages particulièrement les grenouilles qui, du fait de leur respiration cutanée y sont très sensibles. Ce sont des sentinelles de la qualité des milieux (pollution, sécheresse,...). C'est aussi l'occasion de rappeler l'importance des prédateurs naturels des ennemis des cultures que sont amphibiens, reptiles, oiseaux et chauves-souris insectivores. 

 

  • les Forêts : malheureusement le documentaire oublie la forêt des Grand Fonds très menacée par la spéculation du tuff (utilisé pour la construction de routes , des maisons et remblais divers) , l'extension de la pratique du charbon de bois et l'urbanisation galopante et anarchique. C'est pourtant une région unique au Monde et le poumon vert de la Grande Terre. Des oiseaux (des forêts sèches et humides)  y sont inféodés. C'est l'habitat principal du Pic de la Guadeloupe en Grande Terre, dernière espèce d'oiseau endémique de la Guadeloupe.

    Les remblais des fonds de ravines sont à l'origine de montées des eaux en période de pluies et l'érosion consécutive aux défrichements étendus, majorent le risque d'
    inondations. Sans parler des pertes de zones d'ombrage néfastes au bien être des habitants et des animaux d'élevage.

        



  • la Mer : Comme en témoigne tragiquement la raréfaction des lambis et des poissons côtiers : les ressources de la mer sont EPUISABLES ! Si nous souhaitons faire goûter à nos enfants et petits enfants ces produits de la Mer, à nous de les gérer enfin intelligemment !
    ... 

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