Site officiel de L'ASFA : L'Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles
l' Anse Dumont n'est plus !
Les travaux se poursuivent comme ils ont commencé c'est à dire dans le mépris des règles de protection des mileux naturels littoraux remarquables et des fonds marins :
- Elargissement de la digue Ouest de 8 à 25 m de large en plein Site Remarquable du Littoral (c'est à dire ayant vocation à être préservé ! C'est à se demander si on compte lui faire recevoir les voiliers de la route du Rhum !
- Déplacement de la digue Est qui étrangement semble satisfaire les intérets personnels d'un particulier
... encore un peu et on aura une base nautique pour scooters de mers !
En attendant le dérangement aux oiseaux est malheureusement déja perceptible : la colonie de pélicans bruns a déserté l'anse Dumont, nos visiteurs réguliers (oiseaux migrateurs : grands hérons, grandes aigrettes...) n'ont pas encore pointé le bout de leur bec sur la lagune !
Quand aux dégats causés au monde marin , un fin connaisseur des fonds marins (et précisémment de ceux de l'anse Dumont !) s'en alarme sur son site :http://www.gwadabel.com/felix.htm
Ensevelis, enterrés vivants ou forcés de fuir les tonnes de tuf et de roches volcaniques importées : burgos, chitons, coraux, nérites, chatroux, langoustes brésiliennes, caulerpas, ....
La baie se meurt , les gigantesques digues amenuisent les vagues, affaiblissent les courants. Un calme plat qui aggrave d'autant les effets du tuf en suspension : étouffement des algues et organismes marins filtreurs, ...bref on assiste à une hécatombe , on construit un cimetière sous marin de plus en Guadeloupe
Vive le développement durable! vive le tourisme durable !!
Découvrez d'ailleurs sur le site d'Ugo quelques panoramas de la splendide Guadeloupe littorale, celle encore préservée du bétonnage, mais pour combien de temps encore ? : www.gwadabel.com
Quelques photos de l'Ardops des Petites Antilles (Ardops nichollsi) , une espèce frugivore (petit guimbo) endémique des Petites Antilles.
La sous-espèce Ardops nichollsi annectens est endémique de la Guadeloupe
remonté avec du sirop avant d'être relâché lors d'une séance de capture
Les espèces guadeloupéennes menacées
à l'échelle mondiale ou des îles de la Caraibe
Les Amphibiens : les 3 espèces indigènes de la Guadeloupe sont sur la liste !!
-L'Hylode de Barlagne (Eleutherodactylus barlagnei) : en Danger (EN)*
-L'Hylode de Pinchon (Eleutherodactylus pinchoni) : en Danger (EN)*
-L'Hylode de la Martinique (Eleutherodactylus martinicensis) : Proche de menacée (NT)*
Les Reptiles
- L'Iguane des petites Antilles (Iguana delicatissima); Vulnérable (VU)*.- la Couresse de Guadeloupe ou Grande couresse (Alsophis antillenis) en Danger d'extinction
- la Petite couresse (Liophis juliae), en Danger d'extinction
- le Scinque mabouya (Mabuya mabouya) : en grand danger de disparition, c'est le lézard le plus rare de la Guadeloupe (connu de Petite-Terre et Désirade)
- le Scinque sloanien (Mabuya sloanii) - Saint-Barthélémy
les Oiseaux :
- La Grive à pattes jaunes (Cichlherminia lherminieri) : vulnérable (VU)*; espèce chassée en Guadeloupe !- le Pic de la Guadeloupe (Melarnepes lherminieri)*; proche de menacé; en réalité il a tous les critères pour faire partie de la catégorie Vulnérable
- Le Pigeon à couronne blanche (Patagioenas leucocephala)* ou "ramier tête blanche" : proche de menacé (NT) ; espèce chassée en Guadeloupe !
- la Foulque à cachet blanc (Fulica caribaea)
- l'Engoulevent des Antilles (Chordeiles gunddlachi)
- le Tyran janeau (Myiarchus oberi) ou "siffleur huppé"
- le Martinet chiquesol (Chaetura martinica) ou petit martinet noir
- l'Agouti (Dasyprocta leporina)
- le Râle gris (Rallus longirostrus caribaeus)
- La Colombe à croissants (Geotrygon mystacea) ou "perdrix croissants" quasi endémique des petites Antilles ; très chassée en Guadeloupe.
- le Pigeon à cou rouge (Columba squamosa) ou "ramier "; très chassé en Guadeloupe.
- le Martin pêcheur à ventre roux (Megaceryle torquata stictipennis) ou "cra cra "
Les Chauves-souris : 7 des 13 espèces sont sur la liste rouge mondiale des espèces menacées de l'UICN.
3 espèces endémiques des petites Antilles sont classées "En Danger"* :
-le Chiroderme de la Guadeloupe (Chiroderma improvisum) * : endémique guadeloupe et Montserrat. espèce extrêmement rare (5 individus connu au Monde). En réalité, le Chiroderme de la Guadeloupe a tous les critères requis par l’UICN pour faire partie des espèces en « Danger critique d’extinction » ! Il fait sans doute partie en ll'état actuel des connaissances des 10 espèces de Chiroptères les plus rares au Monde.
-la Sérotine de la Guadeloupe (Eptesicus guadeloupensis)* : endémique de la Guadeloupe(Basse-Terre)
-le Sturnire de la Guadeloupe (Sturnira thomasi)*: endémqiue de la Guadeloupe (Basse-Terre) et Monserrat où elle est très rare ; la sous-sespèce Sturnira thomasi thomasi est endémique dela Guadeloupe.
- le Myotis ou Vespertilion de la Dominique (Myotis dominicensis)* endémique de la Dominique et de la Basse-Terre est classé « Vulnérable ».
- Le Monophylle des Petites Antilles (Monophyllus plethodon)*, L’Ardops des Petites Antilles (Ardops nichollsi)* et le Tadaride du Brésil (Tadarida brasiliensis)* sont « proches de menacé ».
*selon l'Union Mondiale pour la Nature (UICN) pour les espèces mondialement menacées. Les autres espèces sont considérées menacées par les naturalistes scientifiques des Antilles.
NB: Nous n'avons listé que les vertébrés terrestres , pour voir la liste de toutes les espèces animales terrestres et marines et végétales menacées en Guadeloupe de se rendre sur le site de L'UICN : www.redlist.org et sur cette page: Légende de la page ci dessus :
Extinct EX| Extinct in the Wild, EW| Critically Endangered, CR| Endangered, EN| Vulnerable, VU| Near Threatened, NT| Least Concern, LC| Data Deficient, DD| Not Evaluated, NE |
Pourquoi devons-nous préserver la biodiversité guadeloupéenne ???
Couresse des Saintes (Alsophis sanctonum)
photo : jérôme Oster
Au vu de la réduction accélérée de la biodiversité guadeloupéenne, il devient urgent de mettre en exergue certains motifs éthiques, patrimoniaux et écologiques de protéger la diversité biologique guadeloupéenne, à la faveur de campagnes de sensibilisation fortes et pertinentes.
Sensibilisation, vis-à-vis du public (population, touristes, ...) mais aussi des politiques encore trop peu concernés par la dégradation continue de la nature guadeloupéenne.
Une éthique !
Nous devons protéger la diversité biologique de la Guadeloupe d'abord parce que ces espèces sauvages ont tout simplement le droit d'exister et de poursuivre leur évolution.
Un patrimoine
Nous devons léguer à nos enfants le patrimoine naturel déjà bien amoindri ! - que nous avons reçu en héritage.
Beaucoup de nos espèces sont endémiques des petites Antilles. Certaines n'existent que dans une ou deux îles voire qu'en Guadeloupe ou sur une seule île de l'archipel guadeloupéen ;
il s'agit donc d'un patrimoine UNIQUE !
Prendre soin de la biodiversité parce qu'elle prend soin de nous :
Nous avons un « intérêt commun » à protéger les milieux guadeloupéens : si la dégradation de l'environnement a d'abord des répercussions sur les espèces fragiles, elle a également un impact notre cadre de vie et notre santé.
L'érosion par ruissellement induite par la destruction des massifs forestiers des pentes et sommet des collines ne permet plus aux pluies de s'infiltrer dans le sol. Résultat : des risques d'éboulements, d'inondation et de crues de rivières nettement augmentés en hivernage et des risques de sécheresse sévère plus importants durant les carêmes secs.
De même, la mangrove, berceau de biodiversité, remplit de nombreuses fonctions vitales pour la société : nurserie pour les poissons que nous consommons, stockage de l'eau, protection contre les dépressions tropicales, stabilisation du littoral, maîtrise de l'érosion, épuration de l'eau par rétention des éléments nutritifs, des sédiments et des polluants. La réduction continue de sa diversité biologique porte gravement atteinte à ces rôles écologiques et fonctionnels fondamentaux. En portant atteinte aux mangroves nous compromettons aussi l'avenir de nos ressources alimentaires.
Sans même parler des autres ressources alimentaires et médicamenteuses ( principes actifs contres des agents pathogènes virus , bactéries, champignons, parasites...) que recèlent les milieux naturels et particulièrement les forêts tropicales.
La biodiversité est un témoin de la bonne santé des milieux naturels et de leur diversité. Certaines espèces sensibles ou menacées de l'Archipel peuvent être des bio-indicateurs de la qualité du milieu naturel. Ainsi, l'absence du Pic de la Guadeloupe dans un milieu signifie que la forêt y est trop dégradée .
Bien souvent les populations sensibles sont aussi des sentinelles de la pollution. C'est le cas de nos chères petites grenouilles très senisbles aux polluants et à l'élévation de la température en raison de leur respiration cutanée (peau fine permettant les échanges gazeux). Aussi, le déclin des grenouilles dans un milieu donné nous alerte sur la dégradation de ce milieu : pollution, sécheresse (déforestation importante).
Biodiversité garante d'un équilibre écologique : les espèces animales sauvages jouent leur rôle dans la bonne santé des écosytèmes
Le rôle écologique de la biodiversité doit être souligné. Les communautés sauvages des milieux insulaires contribuent au maintien d'un équilibre écologique complexe et fragile. Aussi la disparition d'espèces insulaires, animales ou végétales peut-elle avoir des effets en cascade, immédiats ou différés.
Les oiseaux nectarivores (colibris et sucriers) qui sont des pollinisateurs et les espèces frugivores ou granivores (Colombidés, Mimidés,) disséminatrices de graines participent au maintien du patrimoine naturel guadeloupéen.
photos Céline Etzol
Il en est de même pour les chauves-souris. Masson et Breuil ont démontré que 4 espèces de chauves-souris frugivores (Ardops nichollsi, Brachyphylla cavernarum, Sturnira thomasi et Artibeus jamaicensis) jouent un rôle disséminateur de graines après les avoir ingérées. Les graines d'au moins 16 espèces végétales sont ainsi disséminées par les Chiroptères de Guadeloupe. Parmi elles, certaines sont des plantes pionnières typiques des milieux de régénération (Piper spp., Solanum torvum, Cecropia schreberiana). Autrement dit ces guimbos participent activement à la régénération des milieux forestiers dégradés (déboisements, castastrophes naturelles,...).
Bois canon (Cecropia schreberiana), espèce pionnière disséminéee par certains guimbos (chauves-souris frugivores).
La disparition d'une ou plusieurs de ces espèces disséminatrices peut compromettre la restauration d'un milieu dégradé notamment par un cyclone ou entraîner un déclin des espèces végétales, lui-même responsable d'une érosion des sols.
Il faut également rappeler le rôle déterminant que jouent les oiseaux, reptiles, et chauves-souris insectivores dans la régulation des populations d'insectes. En particulier les chauves-souris insectivores de plein ciel (mollosses) sont quasi les seules chasseurs d'insectes nocturnes volants, font partie les moustiques. Ces petites chauves-souris qui gîtent parfois sous les tôles onduléees sont donc de véritables auxiliaires de santé publique !
La fragilisation de leur statut pourrait causer une pullulation d'insectes volants en particulier après le passage d'un cyclone.
Notons aussi les services rendus aux agriculteurs par les Hérons gardes-boeufs (Bubulcus ibis) en Guadeloupe : ils se nourrissent de nombreux arthropodes des ravageurs cultures (larves de mouches, larves de hannetons, orthoptères, chenilles...).
Héron garde-boeuf avec une de ses proies favorites : un scolopendre (photo : Pierre Garnier)
De même, les sternes sont des alliées pour les pêcheurs puisqu'elles les aident à repérer les bancs de poissons.
Prenons donc grand soin de la biodiversité pour elle-même et pour nous même !
Sources :
- BARNAUD, G. & CHAPUIS, J.L. - Conserver, protéger, restaurer.- In : Iles, vivre entre ciel et mer.- France, MNHN – Nathan, 1997.- Chap.7, 105-117.
- IBENE B . Conservation de la faune sauvage de l'archipel guadeloupéen : espèces sensibles et menacées, dangers , mesures de sauvegarde. Thèse pour le Doctorat vétérinaire. ENVT. 2000. 136pp
- MASSON, D. et C., BREUIL, A. et M., LEBOULANGER, F., LEUGE, F. - La place des Chiroptères dans la dissémination par endophytosporie des plantes forestières de la Guadeloupe.- Rapport de mission d’étude, Ministère de l’Environnement (SERTIE) - S.F.E.P.M - PNG, Paris, 1994.- 44p.
- MOUTOU, F. - Les animaux sauvages sentinelles de la pollution – Le Point Vétérinaire, 1993, 24, 150, 667-672.
- RUTZLER, K. & FELLER, I. - Les mangroves des Caraïbes.- Pour la Science, 1996, 223, 70-75.
- VILLARD, P. - Le Pic de la Guadeloupe. - Brunoy, S.E.O.F., 1999. - 135p.
Gallinule poule-d'eau
Gallinula chloropus (Rallidés)
Synonymie : poule-d'eau , poule-d 'eau à cachet rouge, Common Moorhen
Description : oiseau de taille moyenne (33 cm) qui ressemble à un canard mais la tête est plus petite et le bec est comme celui d"une poule, les pattes ne sont pas palmées.
Adultes (pas de dimorphisme sexuel) : Corps noir à gris ardoise, tête noire, bec rouge à la pointe jaune, plaque frontale rouge , bandes blanches sur les flancs, sous-caudales blanches. Immatures : entièrement gris bruns . Ils possèdent également des bandes blanches sur le flanc.
une poule-d'eau immature et une adulte
Répartition : Amérique (du Sud du Canada à l'Argentine), Afrique et Eurasie. En Guadeloupe c'est une espèce nicheuse et sédentaire relativemment commune.
Habitat : la Poule-d'eau est inféodée aux zones humides. Marais, lagunes de mangrove, étangs, lacs d'altitude, forêt marécageuse, embouchures de rivières, mares d'élevage, digues,
On la rencontre par petits groupes de quelques individus à plus d'une centaine, quand les conditions de tranquilité sont assurées (par exemple sur l'étang de Castaing à Sainte-Anne ).
Alimentation : on peut l'observer se nourrir en marchant sur l'herbe ou sur les plantes aquatiques, en nageant ou en plongeant la partie antéreure du corps.
Au menu : végétaux aquatiques, insectes, petits escargots, mais aussi des petits poissons.
Reproduction : En Guadeloupe, la période de reproduction s'étend quasiment toute l'année. Le nid est une plate forme composée de plantes aquatiques et de brindilles sèches
Les petits sont nidifuges mais sont encore dépendants de leurs parents plusieurs semaines après l'éclosion (protection, nourrissage). Il arrive même que les jeunes des nichées précédentes nourrissent leurs petits frères et soeurs !
Conservation : c'est une espèce protégée victime de l'excès de pression de chasse sur les zones humides en Guadeloupe et de la destruction de ces milieux . Elles sont aussi souvent victimes de chiens errants ou divaguants surtout quand elles sont en nidification.
crédits photo: Béatrice Ibéné , Merlin.
Sauvons une espèce endémique : LA GRIVE
A PATTES JAUNES
(Cichlherminia lherminieri)
dessin extrait de Raphaele et al, 2003
la grive à pieds jaunes est une espèce endémique des petites Antilles
et menacée de disparition. ,
Depuis le 1er Octobre s'est ouvert en Guadeloupe la "chasse aux grives" . Parmi elles, la grive à pattes jaunes de son petit nom scientifique Cichlherminia lherminieri, est présente sur la liste rouge mondiale des espèces menacées de L’Union Mondiale pour la Nature (UICN).
La Grive à pieds jaunes a une répartition mondiale très limitée : moins de 1440 km2.
Présente dans 4 îles montagneuses seulement des petites Antilles : Montserrat, Dominique, Guadeloupe, et Sainte-Lucie où elle est de plus en plus rare.
C'est une espèce typiquement forestière. En Guadeloupe, on la retrouve dans les forêts mixtes et humides en Basse-Terre, dans quelques reliquats de forêt marécageuse et certaines vallées bien préservées des Grands-fonds. Elle tend à disparaître de la Grande-Terre à cause de la déforestation.
Depuis les éruptions volcaniques de Montserrat qui ont détruit l’essentiel de son habitat forestier sur cette île, le statut de conservation de la grive à pieds jaunes dans la liste mondiale des oiseaux menacés s’est aggravé : il est passé de celui de « proche de menacé » à celui de « vulnérable ».
La grive pieds jaune rejoint dans cette catégorie les 680 espèces d’oiseaux de la Planète (sur un peu moins de 10 000 espèces au total) confrontées à un risque élevé d’extinction à l’état sauvage à moyen terme. En d’autres termes, d’après les spécialistes de l’UICN de notre belle grive risque de disparaître dans le siècle à venir !
Naturellement protégée chez nos voisins, la grive pieds jaunes demeure en Guadeloupe une espèce classée gibier : 3 mois de chasse autorisée sans aucun quota imposé par jour ou par chasseur !
La fédération des chassseurs de la Guadeloupe n'effectue même pas de relevé de tableau de chasse de l'oiseau. Autrement dit la fédération est incapable de préciser combien de grives sont tuées par les chasseurs chaque année.
Cessons d’appauvrir délibérément la biodiversité guadeloupéenne et mondiale en refusant obstinément de protéger la grive à pieds jaunes… si nous ne
protégeons pas ce bel oiseau ce sont les générations futures que nous priverons de l’écoute du chant mélodieux extraordinaire de cet oiseau !
Voir le statut UICN de cette espèce endémique : cliquez ici !
Vous pouvez aider notre grive à pattes jaunes :
Demandez avec L'ASFA la protection légale de cette espèce !!
envoyer nous un email avec vos :
Nom ,
prénom
et citation "je souhaite que la grive à pattes jaunes soit protégée"
Nous ferons suivre la liste aux autorités (Ministère de l'écologie, Préfet, Diren)
notre email : lasfa@wanadoo.fr
Retrouvez notre mélodieuse grive sur faune-guadeloupe.com :
http://www.faune-guadeloupe.com/article-3465359.html
Sources :
- http://www.redlist.org/search/details.php?species=4841
- Threatened birds of the world – Bird life international / lynx editions- 2000 - 850 p
- Birds to watch2 : the world List of Threatened birds – Bird life international- 199 4 - 407p
- Birds of the West Indies – Raffaele, H. Et J., Wiley, J., Garrigo, O. Keith, A. 1998 - 511p
- Birds of the West Indies – – Raffaele, H. Et J., Wiley, J., Garrigo, O. Keith, A R Helm Field Guides
2003- 216p
L'Aigrette bleue
aigrette bleue immature
aigrette bleue en plumage de transition
photo: Pierre Garnier
Pandion haliaetus
Synonymie : balbuzard fluviatile, aigle pêcheur, gligli montagne, osprey (anglais)
Le balbuzard pêcheur est un visiteur régulier en Guadeloupe.
Gligli montagne au dessus du Grand Cul de Sac Marin photo : jérome Oster
Le balbuzard pêcheur est un grand rapace dont l'envergure peut atteindre 1m80 pour un poids d' 1 kgs 5OO.
Un aigle pêcheur !
Ce prédateur se nourrit exclusivement de poissons. Sa pêche est spectaculaire :il survolel'eau entre 10-50m de hauteur repère sa proie, se laisse tomber en repliant ses ailes puis les redéploie avant l'impact et projette ses serres en avant. Il capture ainsi des poissons de 500gr ou plus...jusqu'à 1,5kg soit son propre poids !!!
balbuzard venant de capturer un poisson au dessus du marais de Port-Louis photo : Pierre Garnier
Cosmopolite: ce rapace habite sur tous les continents sauf l'Antarctique.
Il fréquente régulièrement la Guadeloupe de septembre à mars. Il s'agit des individus qui se reproduisent en Amérique du Nord (Canada). A la mauvaise saison (automne hiver), ils rejoignent l'Amérique du Sud ou restent hiverner dans les Antilles. Quelques individus (immatures de 3-5 ans) peuvent même rester toute l'année en Guadeloupe.
photo : Jérome Oster
Où observer le balbuzard pêcheur en Guadeloupe ?
Le long des cotes ou des rivières, en mangrove.Il pêche en mangrove (Grand Cul de sac marin), dans les grands étangs ou les marais comme le marias de Port-Louis, dans les rivières (on l'observe souvent sur la Grande rivière à Goyave)...
Il existe une sous-espèce qui niche dans la Caraïbe, et qui aurait même niché en Guadeloupe au XVIIe siècle.
Balbuzard pêcheur au dessus d'un étang à Sainte-Anne photos Béatrice Ibéné