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Faune Guadeloupe

Faune Guadeloupe

Site officiel de L'ASFA : L'Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles

Publié le par asfa
Publié dans : #Lézards, #Reptiles, #endémiques, #Espèces disparues de la Guadeloupe

CARTE-TEIIDAE
Agrandir CARTE-TEIIDAE
par Karl Questel avec la contribution d'herpétologues des Antilles

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Publié le par asfa
Publié dans : #Serpents

CARTE-SERPENT-ANTILLES
Agrandir CARTE-SERPENTS-ANTILLES
par Karl Questel avec la contribution des herpétologues des Antilles

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Publié le par asfa
Publié dans : #Etudes ASFA

 


Quelques séquences vidéos de l'étude des chauves-souris de la Guadeloupe par le Groupe Chiroptères Guadeloupe et L'ASFA (2007-2008)

 

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Publié le par asfa
Publié dans : #Asfa com (press book)

voeux asfa 2010 biodiv

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Publié le par asfa
Publié dans : #dégradation des habitats
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  • IGETHERM était une usine de collecte et incinération de DASRI (Déchets d'Activité de Soins à Risques Infectieux).
     
  • L'entreprise a longtemps été en situation de monopole en Guadeloupe et ne respectait pas les normes les plus élémentaires en la matière, au mépris de la santé publique et de la nature.
  • En effet, des mesures de la dioxine libérée par l'incinération des DASRI ont révélé que les taux  dépassaient de beaucoup les normes admises. Or, cette molécule est très toxique pour l'environnement et les humains et a de plus tendance à s'accumuler dans les chaînes alimentaires. Aussi, les services de l'Etat (DRIRE, DSDS) ont pris des ordonnances  pour faire arrêter l'incinération.

    Mais :
    - soit les fumées continuaient de sortir des cheminées malgré l'interdiction d'incinérer !
    - soit l'exploitant stockait les déchets tels quels, c'est à dire sans aucun traitement préalable. 
    Or le site est en lisière de la forêt marécageuse, cette remarquable forêt inondée d'arrière-mangrove composée de Mangles médailles (P
    terocarpus officinalis). D'ailleurs, des photos prises après une période de fortes pluies montraient des centaines de sacs et bidons jaunes (collecteurs de déchets hospitaliers dont des déchets infectieux) flottants en pleine forêt !  
    On a du mal à comprendre qu'on ait pu autoriser l'exploitant à poursuivre la collecte de DASRI dans ces conditions !!! La rumeur dit qu'il a bénéficié de soutiens politiques forts  !!! Pourtant habitations et lotissements sont à proximité de l'usine ainsi que des petits élevages de bovins.

  • PIRE ENCORE, de temps en temps et notamment pendant les évènements de février mars 2009, un incendie s'occupait de réduire le stock de déchets accumulés (avec au passage encore plus de dioxine de libéré) .

    Durant tout ce temps l'usine continuait à recevoir des déchets (qu'elle était incapable de traiter dans les normes) et refusait de se mettre au normes malgré des subventions exceptionnelles reçues des collectivités !!! ah ? 

    RESULTAT : plus de 600 tonnes de déchets accumulés et laissés à l'air, au vent, à la pluie et à la vue de tout le monde (le site n'était même pas isolé de la forêt et des bâtiments alentours). 
    On est d'ailleurs en droit de se demander ce qui a été fait de l'argent gentillement alloué par nos collectivités pour une mise aux normes qui n'est jamais venue !

  • Voici quelques photos du site en juillet 2009  ici   
    Et remercions au passage Mr De la Salette pour ce témoignage citoyen!!! 


       Et quelques photos prises par nos soins à la mi Octobre 2009 : 


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Enfin, courant décembre le site a été déclaré ORPHELIN (une première en France semble  t-il  pour des DASRI), ce qui permet une prise en charge par l'Etat. Le site a depuis été "sécurisé" et L'ADEME a lancé un appel d'offre pour enlèvement et traitement des 600 tonnes ainsi que pour, nous dit-on, la restauration du site (une partie des déchets ayant été carrément entérrés sans aucun traitement préalable).
 
On parle de 1,2 à 1,5 Millions d'euros qui seront ainsi payés par le contribuable ! !!
Et dire que certains politiques appellent à l'excellence environnementale pour notre belle Guadeloupe...


Béatrice Ibéné  

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   036 
En savoir plus : Article du quotidien FRANCE ANTILLES  

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Publié le par asfa
Publié dans : #espèces invasives
L'ASFA poursuit depuis plusieurs années la prospection des grenouilles rainettes invasives Scinax x signées (Scinax x signatus) qui colonisent les zones humides des petites mares aux lagunes saumâtres  à salées !, en passant par la forêt marécageuse , les fonds de ravines des Grands Fonds , les étangs et mares d'elevage quelque soit leur taille, ... où elles se reproduisent (développement indirect avec un stade têtard aquatique à la différence des grenouilles hylodes).


                         
        rainette scinax x signée : le X sur le dos et pattes palmées permettent de la différencier facilement des autres grenouilles présentes en Guadeloupe.


Nous repérons les animaux à vue ou au "chant". Leurs vocalisations se caractérisent par des espaces de croassement qui différent de ceux des crapauds géants.

Comment reconnaître leur  "chant" ? 

  
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Une mare de taille moyenne peut contenir des milliers de scinax !

Cette espèce introduite probablement dans les années 2000 depuis l'Amerique du Sud (Probablement la Guyane) a déja colonisé plusieurs  îles de l'Archipel  (où le crapud buffle avait échoué comme à Marie Galante par exemple). Son expansion est très rapide.




Elle rentre en compétion avec les espèces locales indigènes (notamment l'hylode de la Martinique) déja menacées par la déforestation, l'urbanisation,  les pollutions diverses et la compétition avec une autre espèce introduite l'Hylode de Jonhstone (introduite dans les années 60 depuis Antigua). 

N'hésitez pas à nous faire part de vos observations  :
par tel : 0690 50 72 32
ou par mel :
lasfa@wanadoo.fr 

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Publié le par asfa
Dans le cadre dela Fête de la Science 2009
l'exposition multimédia de L'ASFA
sur les Chauves-souris de la Guadeloupe  est présentée au Collège Maurice Satineau de Baie-Mahault
du
13 au 27 Novembre 2008








Confrénce Diaporama : 

"Les Chauves-souris, ambassadrices de Biodiversité"

 présentée par Béatrice Ibéné Vétérinaire, Présidente de l'ASFA
VENDRE 20 NOVREMBRE 2009 à partir de 18 Heures
au Collège Maurice Satineau
de Baie-Mahault


La Conférence est ouverte à tous les scolaires et au Grand Public

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Publié le par asfa
Publié dans : #Conférences-Diaporamas


« Conférence-débat autour du darwinisme et de l’évolution des espèces »

le 17 novembre 2009 de 14h  à 19h30

au Siège du Crédit Agricole à Petit-Pérou (Abymes)
Pic de la Guadeloupe, espèce endémique de Basse-Terre et Grande-Terre (ph: E.Ibéné)


14h-14h10 : Introduction et accueil des participants


14h10-14h45 : Diffusion d’un documentaire réalisé par Marc GIRAUD sur les animaux de la Guadeloupe « Les aléas du peuplement d’une île » diffusé sur France Ô (émission « Ô ma planète »)


14h45-16h30 : Conférence de Marc GIRAUD. Conférence autour du darwinisme : vie du jeune Darwin, ses rapports avec les animaux, avec des anecdotes amusantes. Evocation des animaux des îles…


16h30-17h :
« Un aperçu de la biodiversité animale en Guadeloupe : espèces indigènes, espèces endémiques, espèces invasives », par Béatrice IBENE, vétérinaire, présidente de l’ASFA (Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles)


17h-17h30 : « Les rongeurs nuisibles de Guadeloupe », par Christina JACOBY-KOALY, directrice de la FREDON Guadeloupe (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles)


17h30-18h : « Origines et évolutions de la vie : constats, enjeux pour une prise de conscience éclairée », par Jean-Marie FLOWER, directeur du CBAF (Conservatoire Botanique des Antilles françaises, antenne de Guadeloupe)

18h-18h30 : Echanges avec le public
 

Public concerné : Tout public, collège, lycée

 
La première partie du programme incluant la diffusion du documentaire et la conférence de M. GIRAUD celle du Dr IBENE sera ouverte aux scolaires (sur réservation au standard de la coordination 0590 25 80 48 et 0590 26 41 14 de 8h30 à 17h jusqu’au 13 novembre).
 

 

Pour plus d'infos contacter la coordination régionale de la Fête de la Science :


Lisiane KÉCLARD-CHRISTOPHE (Déléguée Régionale à la Recherche et à la Technologie)
Contact :
drrt-guadeloupe@wanadoo.fr

Marc CHRISTOPHE (Directeur d’Archipel des Sciences)
Contact :
directeurads@orange.fr

Sandra JACOBY-KOALY (Déléguée Régionale à la Recherche et à la Technologie Adjointe)
Contact :
sandra.jacoby@wanadoo.fr

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Publié le par asfa
Publié dans : #Asfa com (press book)
Béatrice Ibéné, Présidente de L'ASFA, était l'invitée de  l'émission "La Soirée du Doc " diffusée sur RFO le 22 octobre 2009 et animée par Patrice Gonfier. L'émission a été enregistrée le 12/10/2009.
REDIFFUSION DIMANCHE 25/10/09 à 10H40 SUR RFO

Les 2 invités,
Béatrice Ibéné pour L'ASFA et Wilfrid Démonio, chargé de communication du Parc National de la Guadeloupe devaient commenter le DOCUMENTAIRE " La nature de l'Avenir en Martinique et en Guadeloupe" réalisé par Véronique Merianec et coproduit par RFO Mrtinique et Bigbang Prod. Ce documentaire de 52 minutes fait partie d'un DVD intitulé "Sésame pour l'Avenir" (Antipodes productions). 

Le temps a manqué pour commenter tous les thèmes abordés dans le documentaire à savoir :
- l'écotourisme
- la mangrove
- les transports
- les déchets
- les nouvelles énergies
- l'agriculture
- la forêt
- les risques naturels
- l'eau douce
- la mer et ses ressources  


Revenons sur quelques aspects de la protection de nature en Guadeloupe abordés dans  documentaire :


  • Développer l'écotourisme en Guadeloupe? alors réduisons la pression de chasse!  nous constatons que la demande pour réaliser des activités écotouristiques est de plus en forte tant de la population que des touristes. Cette demande ne sera satisfaite que si la Guadeloupe peut montrer des animaux évoluant en milieu naturel principalement des oiseaux. Denis Girou (PNG) et Mylène Valentin (ONF) évoquent dans le reportage la difficulté d'observer des oiseaux en forêt. Il est vrai que les oiseaux forestiers sont généralement "timides". Cependant, il le sont d'autant plus en Guadeloupe du fait de la pression de chasse très importante depuis d'ailleurs le début de la colonisation européenne. Une chasse à l'origine, rappelons- le, de la disparition de plusieurs espèces de perroquets endémiques et des flamands roses. 

           
                                                                                        
          
    Pour preuve qu'
    en Guadeloupe c'est bien la CHASSE qui est le PRINCIPAL FACTEUR DE DERANGEMENT des oiseaux , les mêmes espèces farouches en Guadeloupe sont faciles à observer voire familières dans les îles ou ne chassent pas ou peu (les Saintes, Saint Barthélemy, Antigue, Sainte-Lucie...).    
     La Guadeloupe reste l'île des Petites Antilles  où :                                                - il ya le plus grand nombre de chasseurs (1500 à 2000 en estimant les braconniers)
          - il y le grand nombre d'espèces autorisées à la chasse  :  35 espèces !
          - la saison de chasse est la plus longue étalée de juillet à janvier: 6 mois !
           - des espèces menacées sont encore chassées comme la Grive à pattes jaunes ( classée Vulnérable par l'UICN, endémiques de 4 îles seulement, sous-espèce endémique de la Guadeloupe) mais aussi la Colombe à croissant, le pigeon à couronne blanche (ramier tête blanche), le pigeon à cou rouge (ramier)
           - peu d'espèces bénéficent de quota de chasse (2)
           - peu de gardes surveillent la chasse : 6 gardes chasse à L ONCFS !

  

Voilà pourquoi les aménagements situés sur le marais de Port Louis filmés dans le documentaire n'offrent pas plus d'oiseaux à oberserver. C'est la zone humide la plus chassée en Guadeloupe. Se promener sur les caillebotis qui invitent à découvrir cette mangrove de Port Louis (derrière la plage du Souffleur) peut même s'avérer dangereux les jours de chasse (nombreux tirs). Chaque année des échasses d'Amérique, de très beaux oiseaux peu farouches, tentent de s'y installer , mais en vain. 

    

L'ASFA soutient et collabore avec les prestataires écotouristiques réellement respectueux de la nature comme Archipel Aventure qui propose des sorties en VTT des mers pour découvrir la mangrove et  ses oiseaux. Depuis plusieurs années malheureusement d'autres prestataires proposent des sorties en bateaux à moteurs et foncent sur les ilets dortoirs pour faire s'envoler des centaines d'oiseaux devant des touristes ébahis ! Autant dire  que cette activité écotouristique risque d'être peu durable car les oiseaux finiront par déserter ce site suite à de tels dérangements !



L'ASFA propose aux collectivités de les aider à faciliter l'accès à l'observation des oiseaux des zones humides . Nous avons ainsi initié le projet d'observatoire ornithologique de Saint-Felix (avant la construction du port de pêche de l'Anse Dumont). L'observation des oiseaux dans ces milieux est une réelle source d'émerveillement, un excellent support pour expliquer les fonctions vitales de ces écosystèmes et sensibiliser à la fragilité de ces milieux. 


Mangroves et forêt marécageuse:
 
Les intervenants du documentaire soulignent bien les fonctions naturelles essentielles des zones humides aux Antilles : 

- refuge de biodiversité : ce sont des milieux de vie, sièges d'innombrables chaînes alimentaires (planchton, invertébrés vertébrés aquatiques, terrestres, aériens, ...), des nurseries qui hébergent mollusques, crustacés, poissons dont juvéniles et larves pélagiques profitent de la richesse nutritive du milieu. 
- épuration : elles retiennent sédiments et polluants
- éponges : elles stockent l'eau en saison des pluies et la restituent en saison sèche
- protègent de la houle des dépressions tropicales et cyclones
- stabilisent le littoral

l'Interdépendance forte des milieux insulaires tropicaux est bien soulignée dans le documentaire avec l'exemple des récifs qui dépendent de la protection des mangroves. Quand la déforestation touche une forêt littorale il faut bien comprendre qu'il y a aussi une atteinte des récifs situés dessous par une effet de sédimentation suite à l'érosion des sols. C'est une des raisons qui expliquent que les fonds marins soient en si mauvais état dans notre archipel. L'exemple récent de la demande de défrichement de plusieurs hectares de forêt littorale pour étendre le complexe hôtelier de la Toubana est abérrant ! Nous n'aurons bientôt   plus de coraux à montrer à ces touristes au prétexte desquels nous continuons à sacrifier nos dernières forêts littorales.                                                                                                                                                    
Il en est de même pour les espèces : elles sont interdépendantes.                       La disparition d'espèces dites clés peut conduire par des effets en cascade, à la fragilisation ou la disparition d''autres espèces de l'écosystème. Par exemple une fleur peut perdre son pollinisateur ou une graine son disséminateur.


  
  • Les déchets : pourquoi nous en sommes là en Guadeloupe: plus de 10 ans de retard ???!  Alors qu'il y avait l'argent de l'Europe disponible pour traiter les 600 000 tonnes de déchets ménagers que nous produisons chaque année.  La Martinique a un incinérateur de déchets ménagers depuis plusieurs années et cela n'a pas pour autant freiner le développement des filières de tri et recyclage. La Guadeloupe fait partie des 3 seuls départements français possédant encore des décharges illégales avec la Guyane et la Corse. La France paie d'ailleurs 56 millions d'euros de pénalités à l'Europe en raison de ces décharges. Parmi elles, celle  de la Gabarre qui a contaminé pour plusieurs centaines d'années sols et eau par des polluants divers sans parler des quantités de dioxine libérées lors d'incendies.


                              décharge de la Gabarre (www.aviation-civile.gouv.fr)
  • Des rapports de l'AFSSA/INVS soulignent le risque de des incinérateurs pour la santé de population (cancers, ...) mais ces rapports précisent qu'il s'agit d'une étude réalisée sur les anciens incinérateurs. Les nouvelles normes sont plus drastiques. Dans le contexte guadeloupéen (insularité, densité, surconsommation, ...) il nous semble que nous ne pouvons nous passer d'un tel dispositif.


    MAIS il faudra rester très vigilants sur le respect des normes par l'exploitant en particulier le renouvellement des filtres. Il faudra surtout que l'exploitant respecte les décisions de l'Etat.

    L'exemple scandaleux de l'usine d' Igetherm à Baie-Mahault est  malheureusement ahurissant. Ce collecteur -incinérateur de DASRI (Déchets d'Activité de Soins à Risques Infectieux ) ne respecte pas les normes les plus élémentaires en la matière, au mépris de la santé publique et de la nature. Des quantités de dioxines mesurées qui dépassent de beaucoup les normes admises, des ordonnances des services de l'Etat (DRIRE, DSDS) pour faire arrêter l'incinération  mais soit les fumées continuaient de sortir des cheminées, soit l'exploitant stockait les déchets TELS QUELS en lisière de la forêt marécageuse. Des photos de centaines de sacs et bidons jaunes (collecteurs de déchets hospitaliers dont des déchets infectieux) ont été prises après une période de pluies : on voyait ces sacs et bidons flottant en pleine mangrove !   De temps en temps un incendie s'occupait de réduire le stock de déchets accumulés (avec au passage encore plus de dioxine de libéré) . Durant tout ce temps l'usine continuait à recevoir des déchets (qu'elle était incapable de traiter dans les normes) et refusait de se mettre au normes malgré des subventions exceptionnelles reçues des collectivités !!! On est en droit de se demander ce qui a été fait de l'argent publique alloué pour une mise aux normes qui n'est jamais venue !

  • Voici quelques photos du site en juillet 2009  link   
    Merci à Mr De la Salette pour ce témoignage. On attend toujours que la presse informe la population sur ce sujet.

  • Les photos prises en octobre 2009 (22/10/2009):







    La loi
    et la nature :
     Oui il faut continuer à légiférer pour protéger les milieux naturels mais force est de constater qu'en Guadeloupe quand ces protections juridiques réglementaires fortes existent, elles sont bafouées par les décideurs, politiques et entrepreneurs. L'ASFA  a dénoncé plusieurs atteintes graves aux milieux naturels violant la " loi littoral"

      

  • L'Agriculture et les pesticides: le documentaire revient sur "les erreurs du passé" comme la monoculture intensive de la banane et son cortège de pesticides, en premier lieu le chlordécone. Ces pesticides font aussi des victimes parmi des animaux sauvages particulièrement les grenouilles qui, du fait de leur respiration cutanée y sont très sensibles. Ce sont des sentinelles de la qualité des milieux (pollution, sécheresse,...). C'est aussi l'occasion de rappeler l'importance des prédateurs naturels des ennemis des cultures que sont amphibiens, reptiles, oiseaux et chauves-souris insectivores. 

 

  • les Forêts : malheureusement le documentaire oublie la forêt des Grand Fonds très menacée par la spéculation du tuff (utilisé pour la construction de routes , des maisons et remblais divers) , l'extension de la pratique du charbon de bois et l'urbanisation galopante et anarchique. C'est pourtant une région unique au Monde et le poumon vert de la Grande Terre. Des oiseaux (des forêts sèches et humides)  y sont inféodés. C'est l'habitat principal du Pic de la Guadeloupe en Grande Terre, dernière espèce d'oiseau endémique de la Guadeloupe.

    Les remblais des fonds de ravines sont à l'origine de montées des eaux en période de pluies et l'érosion consécutive aux défrichements étendus, majorent le risque d'
    inondations. Sans parler des pertes de zones d'ombrage néfastes au bien être des habitants et des animaux d'élevage.

        



  • la Mer : Comme en témoigne tragiquement la raréfaction des lambis et des poissons côtiers : les ressources de la mer sont EPUISABLES ! Si nous souhaitons faire goûter à nos enfants et petits enfants ces produits de la Mer, à nous de les gérer enfin intelligemment !
    ... 

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Publié le par asfa
Publié dans : #Milieux naturels
L'enquête publique
sur le Schéma Aménagement Régional
de la Guadeloupe est lancée 


L'Avis de l'Autorité environnementale concernant l'évaluation environnementale du SAR de la Guadeloupe confirme que les prescriptions sont très insuffisantes pour la protection des milieux naturels de l'Archipel guadeloupéen. 



Téléchargez l'avis de l'AE :

                          091008_SAR_Guadeloupe_avis_rendu_cle734151-1.pdf 091008_SAR_Guadeloupe_avis_rendu_cle734151-1.pdf  


   
                                

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