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Faune Guadeloupe

Faune Guadeloupe

Site officiel de L'ASFA : L'Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles

Grive à pieds jaunes : le tribunal administratif suspend à nouveau sa chasse  !

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Publié dans : #Pélican brun, #gan gosié, #Oiseaux de Mer, #Espèces menacées en Guadeloupe, #Etudes ASFA
Suivi des colonies de nidification du Pélican brun en Guadeloupe : bilan saison 2014/2015
Colonie du Gosier. Au cœur de la colonie, les jeunes au plumage blanc sont très visibles. Au centre un adulte couve encore.

Colonie du Gosier. Au cœur de la colonie, les jeunes au plumage blanc sont très visibles. Au centre un adulte couve encore.

C'est l'heure du bilan sur la nidification 2014/2015 du Pélican brun sur notre archipel

 

La colonie du Gosier

Après une excellente saison 2013/2014 (http://www.faune-guadeloupe.com/archive/2014-12/) et une extension de la colonie, nous craignions que ce bon état de conservation ne soit que de courte durée.

En effet, nous avions identifié plusieurs menaces potentielles sur le site. Nous en avions fait part aux services de l'Etat, notamment au service Ressources Naturelles de la DEAL, auquel nous avions également transmis notre rapport d’étude.

Malheureusement nos prévisions se sont révélées justes et la colonie a été lourdement impactée.

Cette saison toute la partie ouest de la colonie a été abandonnée et son installation s'est trouvée retardée par rapport à l'an passé du fait de deux évènements :

-La démolition d'une habitation juste au-dessus de la colonie en pleine période d'installation,

-La coupe en falaise de nombreux supports d'installation (arbustes et lianes) sous une autre habitation où étaient installés une dizaine de nids la saison passée. Le propriétaire s’était plaint des projections de fientes les jours de grand vent lorsque les oiseaux passaient devant la maison.

Si on peut comprendre cette réaction, il faut néanmoins rappeler que l'espèce est protégée en Guadeloupe et reste encore fragile malgré une évolution positive des effectifs nicheurs. Cette problématique aurait donc dû faire l'objet d'une réflexion entre propriétaires, commune, services de l'Etat et associations pour une issue plus favorable.

Nombre de nids.

Cette saison entre 58 et 61 nids ont été occupés, ce qui représente une chute de 35% par rapport à la saison précédente.

Taux de reproduction.

Il a également chuté au sein de la colonie. On a constaté un plus grand nombre de nichées à un seul jeune et très peu à 3 jeunes. Ce taux présente un nombre de 1,52 jeune par nid contre 1,91 la saison précédente.

Ce résultat est probablement plus imputable à une baisse des ressources alimentaires en quantité et/ou en difficulté d'accès liée aux épisodes d'échouages de sargasses sur le littoral plutôt qu’à un changement de la structure de la colonie (augmentation de la présence de jeunes femelles).

 

La colonie de Terre-de-Bas

La seconde colonie connue en Guadeloupe se trouve sur l'île de Terre-de-Bas sur l'archipel des Saintes. Depuis l'an dernier plusieurs témoignages nous faisaient part de dérangements sur la colonie. Quelle ne fut pas notre surprise cette année lors d'une visite sur l'île dédiée aux couleuvres, de découvrir un sentier aménagé sur le site de la colonie et balisé comme "trace des Pélicans". Un bref passage silencieux sur le sentier, nous permet de constater qu'il traverse de part en part la colonie. Malgré notre grande discrétion et nos extrêmes précautions nous provoquons plusieurs envols des parents. Le sentier passe en effet à quelques mètres sous certains nids et à proximité de beaucoup d'autres ! Nous relevons certaines traces caractéristiques de dérangement au sein de la colonie. Il est alors facile d’imaginer l'impact catastrophique du passage de groupes de visiteurs peu silencieux sur le sentier !

Devant cette atteinte grave, L'ASFA alerte aussitôt les services compétents et les gestionnaires des terrains attenants.

Quelques semaines plus tard, nous participons sur le site même à une réunion de terrain avec la DEAL, l'ONF, M. le Maire et des représentants de l'office de tourisme de Terre-de-Bas. Suite à de fructueux échanges portant sur biologie et le statut de conservation de l'espèce, deux décisions sont prises :

-La fermeture immédiate du sentier (l'itinéraire de ce dernier sera par la suite modifiée pour éviter le secteur de la colonie)

-Le lancement d'un projet éco-touristique autour du Pélican brun à Terre-de-Bas (Sentier, exposition et observatoire avec moyens optiques)

Dans ce cadre, L'ASFA a pu proposer son expertise et être force de propositions. L’association reste partenaire dans l'émergence de ce projet prévu dont le début de réalisation se fait toujours attendre ...

La Colonie du Grand Cul de Sac Marin en coeur de Parc National

La bonne nouvelle de cette saison nous vient d'un îlet classé en cœur de parc national dans le Grand Cul-de-sac marin où après la nidification l'an passé d'un seul couple de pélicans (http://www.guadeloupe-parcnational.fr/?Le-Pelican-brun-niche-de-nouveau), l'espèce est revenue cette année y nicher. Ce ne sont pas moins de 7 couples cantonnés sur le même îlet que nous avons pu observer à la mi-février lors d'une sortie en bateau consacrée à notre "Pélican". 5 oiseaux étant déjà sur leur nid.

Espérons que cette nouvelle colonie puisse s'étoffer encore, pour peu que la tranquillité des oiseaux nicheurs soit assurée. Ce qui est la moindre des choses attendues en zone cœur d’un Parc National …

A suivre donc !

 

Aussi, malgré la confirmation de l'installation d'une 3ème colonie sur un îlet du Grand Cul-de-sac marin, force est de constater que cette saison aura été plutôt mauvaise pour nos pélicans de retour en Guadeloupe en tant que nicheurs depuis une petite dizaine d’années seulement. Cette espèce classée menacée par l’UCIN en Guadeloupe bénéficie pourtant d’un grand capital de sympathie auprès de la population et des touristes.

Pour sa part, L’ASFA continuera de suivre la restauration de cette espèce, d’alerter et de sensibiliser tous les acteurs impliqués.

 

Entre Novembre 2014 et Avril 2015, ce sont pas moins de 45 heures bénévoles qui ont été consacrées à l'étude et à la préservation des colonies nicheuses du Pélican brun de l'Archipel guadeloupéen.

Ont participé à l’étude cette année : Régis, Béatrice, Jérôme, Nathalie, Fabienne et Baptiste.
 
NB :  « L’étude Pélican brun » de L’ASFA est entièrement financée par les ressources propres de l’association qui n’a bénéficié d’aucun financement public à cette fin.   
Sortie de terrain aux abords de la colonie avec des représentants des administrations (DEAL), de gestionnaires (ONF),  de la commune (maire, Office du tourisme), de l’ASFA et un prestataire écotouristique. Cette sortie de terrain et de travail a été fructueuse : le sentier a été fermé dans cette portion préservant la tranquillité de la colonie.

Sortie de terrain aux abords de la colonie avec des représentants des administrations (DEAL), de gestionnaires (ONF), de la commune (maire, Office du tourisme), de l’ASFA et un prestataire écotouristique. Cette sortie de terrain et de travail a été fructueuse : le sentier a été fermé dans cette portion préservant la tranquillité de la colonie.

Photographie d'un nid présent à quelques mètres du sentier anciennement ouvert. Les adultes dont l'oiseau couveur se sont levés près à l'envol ! La fermeture de cette portion du sentier empêche désormais tout dérangement terrestre.

Photographie d'un nid présent à quelques mètres du sentier anciennement ouvert. Les adultes dont l'oiseau couveur se sont levés près à l'envol ! La fermeture de cette portion du sentier empêche désormais tout dérangement terrestre.

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Publié dans : #Etudes ASFA, #Serpents, #Stages
Couresse des Saintes. (Credit : Régis Gomès)

Couresse des Saintes. (Credit : Régis Gomès)

 

OFFRE DE STAGE à destination des étudiants de MASTER 1

L'ASFA accueille régulièrement des stagiaires dans le cadre des études menées sur la faune vertébrée de la Guadeloupe.

Pour 2016 nous recherchons des étudiants de Master 1 intéressés par les Couleuvres.

 

 

Sujet Les Couleuvres ou Couresses sont des serpents en très forte régression en Guadeloupe. Parmi elles, la Grande Couresse de Guadeloupe (Alsophis antillensis) et la Petite Couresse (Erythrolamprus juliae copeae) sont aujourd'hui au bord de l'extinction. Endémiques ou sub-endémiques, elles font partie des espèces pour lesquelles une urgence est réelle en terme de conservation parmi la faune guadeloupéenne.

Pour s'y préparer, la localisation des derniers noyaux de populations et la connaissance de la vision du grand public vis-à-vis des couleuvres et des serpents en général sont essentielles et pourraient permettre d'orienter de futures mesures de conservation.

Le stage consistera à compléter les enquêtes de terrain débutées en 2015 autour des derniers sites de témoignages de présence de ces espèces et à en réaliser la synthèse (Répartitions ancienne et actuelle/Eléments de biologie/Relations Homme-serpent).

Parallèlement sera recherché et testé la mise en place d'une méthodologie de suivi de l'abondance des couleuvres sur l'îlet de Terre-de-Bas des Saintes.

Les zones d'études se situent principalement dans le Sud de la Basse Terre.

 

Stage préférentiellement destiné à une équipe composée de deux stagiaires.

 

Durée : 6 à 8 semaines 

Conditions : les stagiaires doivent être motorisés. L'ASFA prend en charge les frais de carburant relatifs à l'étude ainsi que les frais de transport et mission sur les îles des Saintes. 

 

Encadrant : Régis Gomès, L'ASFA (Association de Sauvegarde et de réhabilitation de la Faune des Antilles) mabuya971@gmail.com (adressez une copie à : lasfa@wanadoo.fr)

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J'ai des chauves-souris sous mon toit ! 
Elles me gênent, comment m'en débarrasser sans leur faire de mal ?

 

Voilà une question qui est très régulièrement posée à L'ASFA et au Groupe Chiroptères de Guadeloupe. Dans les zones urbanisées, de nombreuses habitations sont occupées par ces petits mammifères indigènes.
Les chauves-souris que vous avez sous votre toit (précisément dans l'espace entre la charpente en bois et la toiture de tôle ondulée) sont très probablement des Molosses.
Des molosses ?
Il s’agit du terme général pour appeler les représentants de la famille des molossidés. 
En Guadeloupe deux espèces sont présentes : Le Molosse commun (Molossus molossus) et la Tadaride du Brésil (Tadarida brasiliensis)..
Ces petites chauves-souris ont une envergure d’une trentaine de centimètres et un poids qui oscille  de 8 à 19 grammes. Le Molosse commun présente un pelage variant du noir au roux. Il est légèrement plus grand (environ 6 cm) et plus lourd  que la Tadaride qui présente un pelage brunâtre pour une longueur de corps d’environ 5 cm. 
Toutes deux sont des insectivores. Elles se nourrissent exclusivemment d'insectes volants qu'elles pourchassent en plein ciel. Elles  consomment 40 à 50% de leur poids en insectes chaque nuit !
Ainsi une colonie de 20 à 30  Molosses communs  - l'espèce la plus commune dans nos bâtiments  -  va consommer en moyenne :
- 8 000 à 12 000 insectes nocturnes volants dont une majorité de moustiques, chaque nuit
1,5 à 5 millions d’insectes chaque année (soit 50 kgs )  !
Ces espèces jouent donc un rôle crucial en matière de lutte contre les insectes ravageurs des cultures mais aussi contre les arboviroses comme la Dengue ou le Chikungunia. 
C'est aussi pourquoi chacun doit absolumment préserver ces précieux auxiliaires de santé publique
En Guadeloupe les chauves-souris sont protégées par la loi, leur destruction est interdite et consitue un délit.
Notre premier conseil est de tout faire pour préserver la colonie qui gîte sous votre toiture ! 
Si vous êtes gênés par les déjections, vous pouvez installer une petite planchette avec un récipient qui recueillera les déjections. Ces dernieres constituent un excellent engrais naturel ( à diluer : 1 c à café pour 1 litre d'eau) !
Il n'y a rien à craindre de la présence de chauves-souris sous votre toit. 

 

L'Histoplasmose est une maladie plumonaire grave contractée par l'inhalation de spores de champignons se développant sur les fientes d'oiseaux ou de chauves-souris. Ce champigon ne se développe que dans des circonstances particulières : effectif d'au moins plusieurs centaines d'individus, atmosphère confinée et humide ... celle des grottes par exemple . Mais jamais par le guano d'une colonie de molosses squattant l'espace entre la charpente et la toiture de tôle.
En revanche, les personnes allergiques aux arthropodes ( insectes, acariens, ..) et asthmatiques peuvent être très incommodées voire déclencher des crises d'asthme.
Dans ce cas, l'exclusion de la colonie est à envisager mais elle ne doit en aucun cas conduire à la destruction des animaux ! 

 

Les fiches présentées en téléchargement vous aideront à exclure la colonie en douceur tout en lui offrant un gîte artificel de substitution

 

 

PS : si votre habitation (garage, abri ..) ou un batiment inoccupé ou abandonné  est habité par un essain de chauves-souris plus grosses (guimbos) prière de nous contacter par mel : lasfa@wanadoo.fr

J'ai des chauves-souris sous mon toit
J'ai des chauves-souris sous mon toit
J'ai des chauves-souris sous mon toit
J'ai des chauves-souris sous mon toit
J'ai des chauves-souris sous mon toit
J'ai des chauves-souris sous mon toit
J'ai des chauves-souris sous mon toit
J'ai des chauves-souris sous mon toit

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                          Panneau extrait de l'exposition multimédia sur les Chauves-souris  de L'ASFA


Les Chauves-souris dites fissurocoles (qui aiment gîter dans les fissures) , le plus souvent le Molosse commun (Molossus molossus) et  parfois le Tadaride du Brésil (Tadarida brasiliensis) choisissent parfois de squatter la toiture des maisons créoles. Une petite colonie (généralement une tentaine d' individus ) prend place entre la charpente en bois et la toiture.

 

 

En premier lieu il faut absolument essayer 

de préserver la colonie  !


 

Pourquoi ?


- Des espèces anthropophiles : Peu d'espèce sauvages arrivent à s'adapter aux profondes modifications des milieux engendrées par l'Homme. Ces espèces ont su profiter du cactrère batisseur de l'homme qui continue à détruire en parrallèle beaucoup de gîtes naturels dans lesquels ces espèces trouvaient refuge auparavant (fissures des rochers, falaies, ... fissures des vieux arbres creux et morts ...).

-
 Ce sont d'effices insecticides naturels : une colonie de 30 petits molosses consomme chaque jour 8 à 12 000 moustiques par nuit, soit 50 kgs d'insectes volants nocturnes par an I

-
Il n'y a rien à craindre de la cohabitation avec des chauves-souris qui habitent sous le toit, sauf pour certains asthmatiques qui peuvent êtres sensibles aux résidus d'insectes contenus dans les déjections.

 

Des désagréments ?

  Le bruit
Les chauves-souris sont des animaux très sociaux : leur vie sociale est complexe et développée. Les petits cris que tu entends sont les cris sociaux (ce ne sont pas des cris ultrasonores) émis par les animaux pour communiquer entre eux . Notamment entre les petits et leurs parents.


Les déjections dans la maison ?
Pose une feuille de papier ou une petite planchette où tombent les déjections pour récolter ce guano.
Le guano de ces petites chauves-souris insectivores est un
EXCELLENT ENGRAIS NATUREL BIO ! (1 cuillère à café de crottes pour 1 litre d'eau).

 

Une forte odeur désagréable ?
Utilise du vinaigre blanc , de la poudre de bicarbonate de soude ou certaines huiles essentielles (citron, eucalyptus,...).

 

 

 

Si jamais tu décides vraiment l'exclusion,

 

il faut la réaliser de nuit et en dehors de la période de reproduction, plutôt en novembre -décembre sinon les petits restés au gîte vont mourir d'inanition !

 A la nuit tombée, pose un grillage en plastique à très petites mailles au niveau du trou de sortie, afin que les chauves-souris encore présentes puissent sortir mais pas rentrer.

Tu trouveras d'autres méthode d'exclusion douce : ICI 

Ne fais appel qu'aux sociétés qui respectent la législation et les animaux ! En effet toutes les espèces de chauves-souris sont protégées en Guadeloupe

 

Du coté de la loi : 

Nous bénéficions d'une protection légale forte !

- Au plan national : l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 protège toutes les espèces de chauves-souris présentes sur le territoire national.il est interdit de les détruire, mutiler,capturer,enlever , perturber intentionnellement [...].

- Au plan local : l'arrêté ministériel du 17 février 1989 interdit sur toute la Guadeloupe et « en tout temps, la destruction, la mutilation , la capture ou l'enlèvement , [...] le transport ,le colportage, [...] » des espèces de chauves-souris.

 

 

Molosse commun (Cliché : J. Barataud)

 

Pour tenter de compenser la perte de leur gîte installe alors « un nichoir à chauves-souris » à proximité de ton habitation.

Fabrique ta "Kaz a chov souris" : Bat house

 

 

Pa konet mové !

Nous pullulons? FAUX, chez la grande majorité des espèces, une femelle ne fait qu'un seul petit par an.
Ce très faible taux de reproduction est d'ailleurs compensé par une longévité importante.

Nous nous accrochons aux cheveux ? FAUX, notre sonar est bien trop perfectionné !

Nous suçons le sang ?
FAUX ! En Guadeloupe, aucune espèce n'est hématophage.
Les « vampires » - 3 espèces connues sur les 1300 espèces de chauves-souris connues dans le monde - vivent en Amérique du Sud et Centrale et s'attaquent surtout au bétail. Ils réalisent une petite morsure indolore d'où s'écoule le sang qu'ils peuvent alors sucer et laper.

Nous transmettons des maladies ?
Moins que les autres mammifères domestiques ou sauvages.
En Guadeloupe, il ‘y a pas de cas connu de rage ou d'autres maladies infectieuses transmises directement par des chauves-souris.

 

En consommant les moustiques vecteurs de maladie nous sommes plutôt de véritables auxiliaires de santé publique !

 

Attention toutefois comme tout mammifère, je peux mordre en cas de stress. Ne touche pas une chauve-souris sans gants épais.

 

Ne visite jamais une grotte à chauves-souris car dans certaines conditions (centaines à milliers d'individus générant une épaisse couche de guano, confinement, humidité) un champignon peut se développer sur les amas de guano et provoquer une maladie pulmonaire grave (Histoplasmose).

 

 


 

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Publié le par asfa
Publié dans : #Asfa com (press book), #Espèces menacées en Guadeloupe, #biodiversité
Denis Cheissoux invité d'honneur de la 12 ième édition du TERRA Festival a consacré ses émissions "CO2 Mon Amour" et "un bol de nature" de France-Inter à la biodiversité guadeloupéenne.
Il a notamment rencontré en plein coeur de la forêt dense humide, Jean-Francois Bernard, Alain Rousteau, Janmari Flower et Béatrice Ibéné, présidente de L'ASFA.
Vous pouvez réécouter et télécharger les émissions sur le site de France-Inter
Denis Cheissoux et Béatrice Ibéné

Denis Cheissoux et Béatrice Ibéné

Janmari Flower, Denis Cheissoux, Alain Rousteau et Jean-Francois Bernard Janmari Flower, Denis Cheissoux, Alain Rousteau et Jean-Francois Bernard Janmari Flower, Denis Cheissoux, Alain Rousteau et Jean-Francois Bernard

Janmari Flower, Denis Cheissoux, Alain Rousteau et Jean-Francois Bernard

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Publié dans : #Asfa com (press book)
caricature de SUGA sur les études et actions de l'ASFA

caricature de SUGA sur les études et actions de l'ASFA

La présidente de L'ASFA, Béatrice Ibéné, sera la présidente d'honneur de la 12 ième édition du TERRA FESTIVAL, festival du film de l'environnement et du développement durable.

Cette édition 2015 coincide avec l'Année des Sols 

 

Béatrice Ibéné, vétérinaire naturaliste aura plaisir à échanger avec le public lors de ces 3 trois temps forts :

 

  • Samedi 18 avril 2015 à 19 h 00 : Soirée "SAINTE-ANNE Mer ET Terre"  esplanade de la Mairie

- Guadeloupe, route du corail de Teddy Albert

- Fouler la terre jusq'au bout du Monde de Jean-Francois Wygas

 

  • Mardi 21 avril 2015 à 19 h 00 :  Soirée "Ces animaux malaimés" au Cinéthéatre du Lamentin

- Une vie de grand Rhinolophe de Tanguy Stoecklé

- Attaque de requin à la Réunion de Rémy Tézier

 

  • Jeudi 23 avril 2015 à 19 h 00 : Soirée  "Année des Sols" médiathèque du Lamentin 

- Chlordécone, poisson durable de Thierry Dérouet et Cécile Everard

- Pollution des sols, le scandale caché de Sarah Oultaf

 

L'ASFA tiendra un STAND au VILLAGE DU TERRA à la médiathèque du Lamantin le Samedi 18 Avril de 9 h à 18 h 00 : nous vous y attendons nombreux !

 

 

Télécharger le programme ! 
L'ASFA à l'honneur  au TERRA FESTIVAL 2015

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Publié le par asfa
Publié dans : #Etudes ASFA, #Reptiles, #Scinques, #Espèces menacées en Guadeloupe, #Lézards, #endémiques

Première mention d'un scinque Mabuya sp. à Terre-de-Bas, les Saintes

Dans le cadre de son étude sur les Reptiles rares de l'Archipel guadeloupéen, L'ASFA a accueilli deux stagiaires étudiants en licence Science de Terre et de l'Environnement à l'Université des Antilles. Au cours d'une journée consacrée à leur formation sur l'île de Terre-de-Bas des Saintes, un travail d'enquête auprès des habitants nous a permis d'envisager sérieusement la présence d'une population de scinques sur l'île.

Aussi, nous sommes revenus sur l'île quelques jours plus tard pour tenter de vérifier ces informations. Malgré de longues recherches dans la zone désignée, nous n'avons pu observer un seul scinque sur le terrain. Notre enquête nous a toutefois menés chez un habitant qui détenait un scinque, trouvé dans son jardin et qu'il conserve dans une bouteille de rhum ! L'observation de ce spécimen nous fait le rattacher de façon certaine au genre Mabuya .

Cet habitant de Terre-de-Bas nous a confirmé que l'espèce était encore assez courante dans cette région de l'île il y a 5 ans, période à laquelle le spécimen a été collecté.

Preuve est ainsi faite de la présence d'une espèce de scinque Mabuya sp sur Terre-de-Bas. Reste à savoir si elle est proche ou identique à celle découverte en novembre 2014 sur l'île voisine de Terre-de-Haut (B. Angin & R. Gomès, 2015).

La possibilité d'une nouvelle espèce du genre Mabuya pour le banc des Saintes n'est donc pas à exclure et demande, au vu des forts enjeux de conservation de ce genre en Guadeloupe, à être objectivée rapidement par une étude moléculaire. Une estimation de l'état de cette population est également à réaliser urgemment.

A suivre donc !

R. Gomès et B. Ibéné

Nous remercions chaleureusement les habitants des Saintes pour leur accueil chaleureux et leurs précieux témoignages. En particulier Eric, Véronique, Gislaine et Claude.

Un spécimen de scinque Mabuya sp de Terre-de-Bas, les Saintes trouvé par un habitant dans son jardin. C'est la toute première mention de scinque sur cette île.

Un spécimen de scinque Mabuya sp de Terre-de-Bas, les Saintes trouvé par un habitant dans son jardin. C'est la toute première mention de scinque sur cette île.

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Publié dans : #Etudes ASFA, #Reptiles, #Scinques, #Lézards, #Espèces menacées en Guadeloupe, #endémiques
Scinque Mabuya sp découvert par Baptiste Angin à Terre -de-Haut, les Saintes fin 2014

Scinque Mabuya sp découvert par Baptiste Angin à Terre -de-Haut, les Saintes fin 2014

Premières observations de scinques Mabuya sp. sur les îles des Saintes (Archipel de la Guadeloupe)

La découverte

L’un de nous (Baptiste Angin)  a eu l'heureuse surprise d’observer un scinque en novembre sur l'île de Terre-de-Haut aux Saintes.

Aussi, une nouvelle prospection a été programmée deux semaines plus tard. Et ce ne sont pas moins de 5 individus différents qui ont pu être observés et photographiés. Ce, sur une superficie d’à peine 1 200 m2 ! En revanche, des recherches complémentaires alentours  n’ont pour l’instant pas permis de mettre en évidence d’autres noyaux de population.

Si cette découverte a de quoi ravir autant les scientifiques naturalistes, c’est que les scinques sont devenus très rares en Guadeloupe !

Les scinques étaient sans doute autrefois communs et répandus sur l'ensemble des îles de notre archipel. Malheureusement, c’était avant. Avant l’introduction de redoutables prédateurs auxquels les scinques n’avaient jamais été confrontés au cours de l’évolution naturelle : mangoustes, chats errants, rats noirs, poules,  … Avant  la dégradation continue de leurs habitats naturels notamment par les déboisements étendus, le surpâturage par les petits ruminants - nombreux en divagation sur les îlets et  îles du sud -, et l’usage excessif des pesticides.

On présume que les scinques ont disparu de Grande-Terre, Basse-Terre, de Marie-Galante. Et plus récemment, de l'îlet Cochon.

Actuellement, les seules populations connues encore existantes sont celles des îles de la Désirade et de Petite Terre (Breuil, 2002; Lorvelec et al. 1998 ; Lorvelec 2011 ; Hedges & Conn, 2012 ; Pare & Lorvelec, 2012 ; Gomès & Ibéné, 2013).

Historiquement la présence de scinques aux Saintes n'avait jamais été prouvée. On retrouve dans la littérature une seule mention pour Terre-de-Bas faite par Schwartz (1967) mais cette donnée a été considérée comme erronée jusqu'alors par les herpétologues contemporains (confusion avec Terre de Bas de Petite Terre). Depuis, alors que les Saintes constituent des îles souvent visitées par des naturalistes, aucun scinque n’y avait été observé et aucun témoignage d’habitant n’en avait fait état.

Néanmoins, il était permis d’espérer sa présence car ces îles sont exemptes de mangoustes, le plus redoutable prédateur de l’herpétofaune antillaise. Ce sont d’ailleurs les dernières îles de l’Archipel guadeloupéen où les couresses (couleuvres) y sont encore assez communes. Alors que les autres couleuvres de la Guadeloupe ont disparu ou sont en danger critique d’extinction : la Petite Couresse, (Erythrolamprus juliae , ex Liophis juliae) et la Grande Couresse de Guadeloupe  (Alsophis antillensis), la Couresse des Saintes (Alsophis sanctonum), respectée par la plupart des habitants, elle, ne semble pas en danger d'extinction, tout au moins à Terre-de -Bas.

Quelques temps après, lors d'une nos prospections sur Terre-de-Bas dans le cadre de l’étude que mène L’ASFA sur les Reptiles rares de l'Archipel guadeloupéen, nous avons pu obtenir une preuve de la présence de l'espèce sur cette île ! En effet, un habitant conserve un spécimen prélevé dans son jardin il y a 5 ans.

Mais là, plusieurs autres séances de recherche sur le terrain ont été infructueuses. Ce qui nous fait craindre que ce noyau de  population soit déjà au bord de l’extinction.

Pour ces deux îles, ces données sont les premières mentions de la présence de scinques sur l'archipel des Saintes. Bien que l’observation des scinques est réputé difficile, l’absence de données sur ces îles malgré le passage d’un grand nombre de naturalistes, laisse à  penser que ces populations sont très localisées, en faible effectif, et par conséquent, menacées de disparition.

 

Nouvelle population d’une espèce déjà décrite ou une nouvelle espèce ?

 

Maintenant que la présence du Scinque est avérée sur les îles des Saintes, reste à en déterminer l’espèce. Il s'agit là d'un autre problème.

En effet, dans un passé récent, toutes les populations de scinques en Guadeloupe comme dans une grande partie des Petites Antilles faisaient partie de la même espèce Mabuya mabouya (Lacépède, 1788). En 2012, des scientifiques herpétologues américains, Hedges et Conn, ont proposé une nouvelle classification du genre basée pour la Guadeloupe sur l’analyse morphologique de quelques individus. Ils proposent ainsi de scinder les populations guadeloupéennes en cinq espèces : Mabuya desiradea pour l'île de La Désirade et les îlets de Petite Terre, Mabuya cochonae pour l'Ilet Cochon, Mabuya grandisterrae pour l'île de Grande-Terre, Mabuya guadeloupae pour l'île de Basse-Terre et Capitellum mariagalantae pour Marie-Galante.

Ainsi l'isolation géographique des îles aurait donné naissance à une espèce à part entière sur chaque île. Nous nous retrouverions en Guadeloupe avec 5 nouvelles espèces endémiques (de chaque île). Et 4 d’entre elles auraient disparu !

La dernière en date, celle de l'îlet Cochon (petite île de 25 hectares située dans le Petit Cul-de-Sac Marin) n'a pas été retrouvée malgré plusieurs prospections (Breuil, 2002 ; AEVA, com. pers. 2013 ; L'ASFA, 2014). L'hypothèse la plus plausible de sa disparition est la prédation par la population férale de chats implantée sur l’îlet (abandons délibérés ou en relation avec les habitations sur l'île). Si l’espèce y subsiste, elle serait en danger critique d’extinction. 

Pour les Scinques des Saintes, les observations de terrain et l'analyse des photographies prises confirment leur appartenance au genre Mabuya. En revanche, il nous est aujourd'hui impossible de déterminer de quelle espèce il s'agit par la simple observation des caractères morphologiques.

Est-ce une des 5 espèces décrites par Hedges et Conn en 2012 ? Est-ce l’espèce connue à la Dominique ? Est-ce l’espèce mère Mabuya mabuya ? Est-ce une espèce commune à toutes les îles de l’Archipel guadeloupéen ? Ou alors,  est-ce une nouvelle espèce pour la science qui serait endémique du banc des Saintes, la 6ième espèce de scinques de la Guadeloupe ?

Il faut relever que l'herpétofaune des Saintes montre que ses représentants sont pour la plupart, des espèces à part entière, différentes de celles du "continent". C’est le  cas pour la Couresse des Saintes (Alsophis sanctonum), le Sphérodactyle des Saintes (Sphaerodactylus phyzacinus) et l’Anolis des Saintes (Ctenonotus terraealtae). Toutes ces espèces sont endémiques aux Saintes. Autrement dit, elles sont présentes aux Saintes et nulle part ailleurs au monde !

Le juge de paix sera sans doute la génétique. Afin de préciser la taxinomie des scinques des Saintes, nous projetons donc de mener une étude moléculaire avec le concours d’un spécialiste français de la phylogénie des scinques en partenariat avec les services de l'Etat.

 

A peine découverte, cette population apparaît menacée

 

Quoi qu’il en soit, l’avenir des  populations de scinques des Saintes est très incertain. Des menaces sur les habitats où subsistent des individus sont identifiées et il y a urgence à les  réduire drastiquement.

 

Parmi les mesures qu’il conviendrait d’ores et déjà de mettre en œuvre on peut citer :

  • la préservation de tous les habitats où la présence de scinques a été notée,
  • une gestion raisonnée des populations de chats errants et divagants (prise en charge par des Associtations de Protection Animale, stérilisation, sensibilisation des propriétaires,..),
  • campagnes de piégeages de rats,
  • gestion des cabris et poules en divagation,
  • proscrire tout traitement pesticide dans les zones à scinques
  • surveillance étroite de toute arrivée d’espèce exotique envahissante (notamment la petite mangouste indienne)

 

Il va sans dire que tout projet d’aménagement dans ces zones devra scrupuleusement prendre en compte les populations  de scinques.

 

Baptiste Angin, Régis Gomès et Béatrice Ibéné 

 

AIDEZ-NOUS à mieux les connaître !!!

En l’état actuel, les Scinques font partie des espèces les plus menacées de la Guadeloupe.  Endémiques, elles ont une très grande valeur patrimoniale. Si ces espèces venaient à disparaitre ce serait une perte définitive pour la Guadeloupe mais également pour la biodiversité mondiale.
Il n'est pas à exclure que des reliquats de populations de scinques subsistent en Basse-Terre et en Grande-Terre. En effet, comme le montre la découverte aux Saintes,  l'espèce peut se faire très discrète de la communauté naturaliste et scientifique.

 

Vous pouvez participer à la connaissance et à la sauvegarde
de ces espèces patrimoniales
en nous faisant part de vos observations :
Contactez l'ASFA 
par mail : lasfa@wanadoo.fr
ou à défaut, par téléphone au  0690 50  72 32 

 

 

Scinques de  la Désirade (Mabuya desiradea)  photographié à Petite Terre en haut (R. Gomès) et à la Désirade  (B. Ibéné
Scinques de  la Désirade (Mabuya desiradea)  photographié à Petite Terre en haut (R. Gomès) et à la Désirade  (B. Ibéné

Scinques de la Désirade (Mabuya desiradea) photographié à Petite Terre en haut (R. Gomès) et à la Désirade (B. Ibéné

 

Que sont ces lézards dorés, les scinques ?

 

Des lézards  qui brillent

Les scinques sont des lézards terrestres de taille moyenne de 20 à 25 centimètres queue comprise, plus gros que les Anolis mais plus petits que les jeunes iguanes. Ils peuvent être confondus avec d’autres lézards terrestres, les gymnophtalmes qu’on appelle « chauffé soley». Mais ils sont plus grands, plus épais, de couleur plus claire et montrent une bande foncée sur les flancs.  

On reconnaît les scinques à leur corps presque cylindrique et brillant. Leur queue est plus longue que le corps. Ils présentent une couleur bronze métallique sur le dessus et les flancs. Une ligne noire caractéristique partant des narines traverse les yeux puis les flancs et s’estompe au niveau des pattes arrières. Le dessous du corps est crème.

Selon l’exposition, et la réflexion de la lumière ils apparaissent de couleur dorée ou cuivrée. Raison pour laquelle ils sont appelés par certains « lézards dorés ». D’autres dans les îles du nord où existe un autre genre, leur préfèrent le nom de « couleuvre batarde » car ces lézards ont de courtes pattes et ne sont pas très visibles lorsqu’ils s’enfuient. Leurs grands yeux et leur regard très expressif captent l’attention de l’observateur.

L’observation des scinques est difficile. Elle requiert beaucoup de patience et une grande discrétion. Ce sont des animaux plutôt farouches et qui ne sortent qu’aux heures les plus chaudes de la journée.

 

Des prédateurs d’insectes

Les scinques consomment des insectes qu’ils chassent essentiellement au sol, dans la litière, les chaos rocheux, …. Ils peuvent également rechercher leurs proies en prospectant le long des troncs d’arbre ou dans entrelacs de racines aériennes.

Des reptiles évolués

Une caractéristique des scinques assez originale dans la classe des reptiles est leur reproduction vivipare. Les femelles donnent directement naissance à des jeunes, contrairement à la plupart des reptiles qui pondent des œufs.

 

Scinque (Mabuya sp) photographié à  Terre-de-Haut, les Saintes  (crédit : B. Ibéné) -

Scinque (Mabuya sp) photographié à Terre-de-Haut, les Saintes (crédit : B. Ibéné) -

Attention tout lézard brillant n'est pas un scinque !
Les scinques peuvent être confondus avec les chauffé soley 

 

Les gymnophtalmes sont aussi des lézards terrestres brillants qui sortent au plus chaudes heures de la journée (10-15h). On les appelle "chauffé soley".

Le Gymnophtalme d'Underwood (Gymnophtalmus underwoodiest une espèce exotique en pleine expansion en Guadeloupe. Il est devenu très commun à la différence de nos scinques endémiques, rares et très localisés. 

Il est plus petit que nos scinques : 6-8 cm maximum. De couleur bronze, les gymnophtalmes brillent au soleil mais sont dépourvus de la bande noire latérale caractéristique des scinques. Ils ont les pattes très courtes et se déplacent en serpentant au sol sur la litière.

 Dans le doute, n'hésitez pas à prendre des photos
et à nous les envoyer à cette adresse

 

gymnophtalmes d'Underwood appelés "chauffé soley". A ne pas confondre avec les scinques. (Photos : R. Gomès (h); K.Questel (b))
gymnophtalmes d'Underwood appelés "chauffé soley". A ne pas confondre avec les scinques. (Photos : R. Gomès (h); K.Questel (b))

gymnophtalmes d'Underwood appelés "chauffé soley". A ne pas confondre avec les scinques. (Photos : R. Gomès (h); K.Questel (b))

Références 

 

  •  Hedges B. & Conn C.E., 2012. A new skink fauna from Caribbean islands [Squamata, Mabuyidae, Mabuyinae], Zootaxa, 3288 : 1-244 
  • Lorvelec O., Barre N. & Pavis C. 2012. Les dernières populations de Scinques dans les Antilles françaises : état des connaissances et propositions d'actions. Rapport AEVA n°35 , Octobre 2012. 35 pp.
  • Miralles A, Carranza S, 2010. Systematics and biogeography of the neotropical genus Mabuya, with special emphasis on the Amazonian skink Mabuya nigropunctata (Reptilia, Scincidae). Molecular Phylogenetics & Evolution, 54(3): 857-869.
  • Miralles A, Rivas Fuenmayor G, Bonillo C, Schargel WE, Barros T, Garcia-Pérez JE & Barrio-Amoros CL, 2009. Molecular systematics of Carribean skinks of the genus Mabuya (Reptilia, Scincidae), with descriptions of two new species from Venezuela. Zoological Journal of the Linnean Society, 156: 598-616.
  • Miralles A, Barrio-Amoros CL, Rivas G & Chaparro-Auza JC, 2006. Speciation in the "Várzéa" flooded forest: a new Mabuya (Squamata: Scincidae) from Western Amazonia. Zootaxa, 1188: 1-22
  • Breuil M., 2002.  Histoire Naturelle des Amphibiens et Reptlies tesrrestres de l'archipel Guadeloupéen. Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélémy. Patrimoines Naturels, 54 : 339 p.

 

Notes

  • Paré T. et Lorvelec O., 2012. Mabuya desiradae (Désirade Skink). Conservation. Caribbean herpetology, 38:1. 

 

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