Site officiel de L'ASFA : L'Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles
Les effets directs des cyclones sur la faune :
Ils concernent la mortalité des animaux provoquée par les vents, les pluies, et les vagues submergeant les côtes. Tous les animaux sont touchés, aussi bien les aériens que les terrestres.
Pascal Villard, qui a suivi par émetteurs radios 7 pics de la Guadeloupe après l’envol en 1995, a pu constaté le lourd tribut payé par les jeunes inexpérimentés aux ouragans. En effet, 2 jeunes qui avaient survécu 40 jours après l’envol ont été retrouvés morts après le passage de Luis. Le dernier survivant 78 jours après l’envol a connu le même sort avec le passage de Marilyn.
jeune pic juste avant l'envol ardops des petites Antilles Couresse (couleuvre) de la Guadeloupe
Cette vulnérabilité des juvéniles est sans doute généralisable aux autres espèces. Nombre de jeunes oiseaux ou chauves-souris doivent se laisser surprendre par les rafales de vents et les pluies diluviennes.
Les iguanes peuvent être violemment arrachés des arbres. Les plus chanceux se retrouvent en mer où ils pourraient survivre plus d’une semaine. Une semaine après les cyclones de 1995, des iguanes verts dont les caractéristiques laissent penser qu’il s’agit d’individus des Saintes, ont été retrouvés à Barbuda et Antigua.
Les animaux qui fréquentent les rivières peuvent êtres entraînés par les fortes crues qui accompagnent certains ouragans comme ce fut la cas lors de Luis et Marilyn.
Un autre effet direct des ouragans est la destruction des nids et avec eux, des couvées ou nichées, d’autant que beaucoup d’oiseaux sont encore en reproduction pendant la période cyclonique. La destruction des nids concernent tous les milieux forestiers. En effet, même les arbres de la forêt dense peuvent souffrir. Labbé et Meloni ont étudié l’impact d’Hugo sur des parcelles échantillons de 1 ha de la forêt humide basse-terrienne. Il ressort de cette étude que près de 25 % des arbres ont été violemment touchés : 9,5 % sont morts et 13,8 % ont pris une allure « chandelle » (1/4 de ces derniers mourront).
Les portées des chauves-souris qui gitent dans les feuillages comme L'Ardops des petites Antilles (Ardops nichollsi) sont d'autant plus vulnérables.
Les cyclones causent aussi un lessivage des pontes d’iguanes et des autres reptiles.
Effets indirects des cyclones sur la faune :
Ces effets différés sont les plus dommageables pour les espèces sauvages. Ils se vérifient encore parfois plusieurs années après le passage d’un cyclone dévastateur.
Disparition des sources alimentaires
La destruction de la végétation causée par un ouragan prive de nourriture pendant de longues semaines de nombreuses espèces et les menace de dénutrition sévère. Wiley & Wunderle ont montré que les oiseaux les plus menacés d’inanition après un cyclone sont les nectarivores (colibris, sucriers à ventre jaune), granivores (Colombidés, moqueurs, grives…) et les frugivores (sporophiles, grives, moqueurs...). Les colibris sont d’autant plus sensibles que ces minuscules oiseaux (le Colibri huppé est un des plus petits oiseaux du Monde) à très haut métabolisme énergétique n’ont aucune résistance à la privation alimentaire, même de très courte durée. Le Colibri falle-vert est d’ailleurs totalement absent de l’inventaire réalisé par AEVA en 1996 dans la forêt de Basse-Terre, ce qui fait penser qu’il a été particulièrement affecté par les ouragans Luis et Marilyn.
sucrier à ventre jaune
De même Pedersen et al. ont constaté une diminution importante des populations de chauves-souris frugivores ou nectarivores (Artibeus jamaicensis, Ardops nichollsi, Monophyllus plethodon...) après le passage du cyclone Hugo sur l’île de Montserrat, alors que les populations d’espèces omnivores et insectivores (Brachyphylle des Antilles Brachyphylla cavernarum,…) ont elles, augmenté. Les insectes abondent en effet dans la période post-cyclonique. Cette profonde modification de la dynamique des populations a été vérifiée pas moins de 5 ans après le passage de l’ouragan !
monophylle des petites antilles, petit guimbo nectarivore
Une étude menée à Petite-Terre entre 1995 et 1996 a mis en évidence une chute de la population d’Iguanes des Petites Antilles après le passage de Luis et Marylin. La densité moyenne est en effet passée de 88 individus/ha en 1995 à 34/ha en 1996 !. Ce grand reptile végétarien a certainement subit le sur-salage de la végétation et la défoliation qui ont suivi le passage des ouragans.
La disparition des ressources alimentaires peut être à l’origine de comportements erratiques ou totalement inhabituels. Plusieurs espèces ont ainsi été observées en quête de nourriture hors de leur habitat naturel.
Bénito-Espinal et Haucastel rappellent que lors du cyclone David qui ravagea la Dominique et la Martinique en 1979, des centaines de Pigeons à cou rouge (Columba squamosa) « affamés et fatigués se sont abattus sur la Guadeloupe ».
Après Hugo, des Colibris madère, inféodés à la forêt hygrophile dont ils butinent les Balisiers et Bois doux, ont été surpris en train d’exploiter les fleurs de Poiriers de Petite-Terre, alors qu’il n’en consomment absolument pas dans leur habitat habituel.
Ces exemples soulignent aussi l’importance des îles satellites qui, épargnées par un cyclone, peuvent offrir des ressources alimentaires de substitution à des oiseaux dont l’habitat naturel est devenu insuffisamment nourricier.
Disparition des sites potentiels de nidification
Les oiseaux les plus concernés sont ceux qui nichent dans les grands arbres (les Mimidés, certains Colombidés, le Pic de Guadeloupe…). Quand la végétation se reconstitue lentement, même la saison de reproduction suivante est compromise. C’est notamment le cas pour les espèces de mangrove qui sont confrontées à une très lente reconstitution naturelle de leur milieu. Plus de 15 ans après le passage du cyclone Hugo qui fut meurtrier pour un grand nombre d’arbres des mangroves de Guadeloupe, des stigmates de la catastrophe sont encore visibles.
Augmentation de la vulnérabilité à la chasse et aux prédateurs
La défoliation qui touche la quasi-totalité des arbres cyclonés augmente les pression de prédation et de chasse. En effet, les prédateurs et les chasseurs repèrent plus facilement leurs proies dans ces milieux perturbés, soudainement ouverts à la lumière. Les espèces les plus vulnérables sont celles qui vivent habituellement en canopée fermée, dans les forêts sempervirentes comme la forêt humide ou la forêt marécageuse. Là encore, la vulnérabilité des espèces dépendra aussi de la vitesse de reconstitution de la végétation.
Moratoires après le passage d’un cyclone sur l’Archipel
Les effets directs ou indirects des ouragans sur la faune et, en particulier, l’augmentation de la vulnérabilité des oiseaux à la chasse, doivent décider les autorités à suspendre immédiatement toute activité de chasse sur la Guadeloupe après le passage d’un cyclone. Compte tenu du rôle de refuge déterminant que peuvent jouer les îles non cyclonées pour certaines espèces, il est nécessaire que cette mesure s’applique sur l’ensemble de l’Archipel guadeloupéen. Une telle interdiction de chasser devrait s’étendre au moins jusqu’à la prochaine saison de chasse. A part la Martinique, dans toutes îles voisines soumises à la chasse, les moratoires sont maintenus logiquement pendant plusieurs années (au moins 2 ans) afin que les populations se restaurent.
***
Les cyclones ont donc une action néfaste sur la plupart des espèces sauvages. Toutefois, ces météores sont un élément déterminant dans la structure des écosystèmes aux Antilles, notamment en sélectionnant les espèces insulaires éclectiques dans leur alimentation et dans leur habitat. Waide et Pedersen et al. relient directement l’existence de nombreuses espèces d’oiseaux ou chauves-souris « généralistes » dans leur alimentation à la récurrence des cyclones.
En fait, les effets délétères des cyclones sur les populations animales sont exacerbés par d’autres menaces anthropiques (destruction des habitats, introduction d’animaux prédateurs et opportunistes, excessive pression de chasse…). L’action des cyclones peut être fatale aux espèces dont les populations ont été réduites et les habitats déjà fragmentés par l’action de l’homme.
La reconstitution des populations dépendra donc de l’étendue des dégâts occasionnés à la végétation ainsi que de sa vitesse de reconstitution, de la dynamique propre de l’espèce (taux de reproduction), mais aussi et surtout des autres facteurs de régression de l’espèce.
crédits photos: Jérôme Oster, Béatrice Ibéné
Sources:
- BARRÉ, N., FELDMANN, P., VILLARD, P. - Inventaire des vertébrés des mangroves et des forêts inondées de
- BÉNITO-ESPINAL, E., & HAUTCASTEL, P. - Les oiseaux menacés de Guadeloupe et de Martinique. - In : Liste rouge des oiseaux menacés d’Outre Mer. – Saint-Cloud, C.I.P.O., 1988. Monographie n°5, 37-54.
-Breuil M. - Histoire naturelle des Amphibiens et Reptiles terrestres de l'archipel Guadeloupéen. Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy. Patrimoines Naturels, 54, Paris, SPN / IEGB / MNHN.2002. 339 pp
- CABANIS, L. - Estimation de la population d’Iguana iguana aux îles de
- FELDMANN, P.- Luis, Marylin et les oiseaux…- Le Toto-Bois, 1995, 4, 7.
- FELDMANN, P., BARRÉ, N., BREUIL, A., BREUIL, M., LORVELEC, O. PAVIS, C. - Les vertébrés terrestres du site du projet de barrage de Bras David (Basse-Terre). Rapport AEVA, 1996, n°14., Convention AEVA /Stucky S.A., Petit-Bourg, Guadeloupe, 54p.
- IBENE, B - Conservation de la faune sauvage de l'archipel guadeloupéen. Espèces sensibles et menacées, dangers, mesures de sauvegarde. Thèse pour le Doctorat vétérinaire- ENVT. 2000. 136pp.
- LABBÉ, P. & MÉLONI, S. - Impact du cyclone Hugo sur les peuplements de forêt dense humide à
- PEDERSEN, S. C., GENOWAYS, H. H., FREEMAN, P.W. – Notes on bats from Montserrat (Lesser Antilles) with comments concerning the effects of hurricane Hugo. – Caribbean journal of science, 1996, 32, 2, 206-213.
- VILLARD, P. - Le Pic de
- WILEY, J.W. & WUNDERLE, J.M. - The effect of hurricanes on birds, with special reference to Carribean islands.- Bird Conservation International, 1993, 3, 319-349.
Biodiversité en avifaune des zones humides
de l'étang de Castaing (Sainte-Anne)
Nom commun | Nom latin | Nom créole | statut en Guadeloupe | statut sur l'étang |
Aigrette neigeuse | Egretta thula | aigrette | nicheuse sédentaire, | repos alim |
Grande aigrette | Ardea alba | gran crabié blan | migratrice régulière | repos, alim |
Héron vert | Butorides virescens | kio | nicheur sédentaire | nicheur sédentaire |
Petit blongios | Ixobrychus exilis | kio jaune | nicheur sédentaire | nicheur sédentaire |
Grand héron | Ardea herodias | crabié radar | migrateur régulier | alim, repos |
Aigrette bleue | Egretta caerulea | héron bleu | migratrice | alim, repos |
Héron garde-boeuf | Bubulcus ibis |
kio blanc pik boeuf |
sédentaire régulier | alim, repos |
Ibis falcinelle | Plegadis falcinellus | très rare, erratique |
alim,repos |
|
Grèbe à bec bigarré | Podilymbus podiceps | plongeon | nicheur sédentaire |
sédentaire, nicheur |
Gallinule poule d'eau | Gallinula chloropus | poule d'eau | nicheuse sédentaire régulière | sédentaire nicheur |
Foulque d'amérique | Fulica americana | Poule d'eau à cachet blanc | nicheur, sédentaire | nicheur |
Foulque à cachet blanc | Fulica caibaea | Poule d'eau à cachet blanc | nicheur, sédentaire | nicheur? |
Erismature rousse | Oxyura jamaicensis | nicheur | nicheur | |
Erismature routoutou | Nomonyx dominica | routoutou | nicheur | nicheur |
Sarcelle à ailes bleues | Anas discors | sarcelle | migrateur | alim, repos |
Petit fuligule | Aythya affinis | migrateur | alim, repos | |
Martin pêcheur d'Amérique | Megaceryle alcyon | pie, martinpecheur | migrateur régulier | alim, repos |
Balbuzard pêcheur | Pandion haliaetus | gligli montagne | migrateur régulier | en pêche |
Sterne royale | Sterna maxima | mauve |
migrateur nicheur(SB) |
en pêche |
Pélican brun | Pelecanus occidentalis | grand gosié |
sédentire nicheur (st bath) |
dortoir, pêche, en colonie |
Mouette atricille | Larus atricilla | mauve tête noire | migrateur | pêche |
Inventaire issu des observations réalisées par les naturalistes de l'ASFA (Béatrice Ibéné, Maurice Mahieu, Pierre Garnier, Isabelle Houllemare, Céline Etzol, Emmanuel Ibéné)
Sans compter les espèces observées autour de l'étang : tyran gris , grive des savanes, paruline jaune, quiscale merle, ani à bes lisse, sporophile roug-gorge, sporophile à face noire, sucrier à poitrne jaune, élénie siffleuse, tourterelle à queue carré, tourterelle à queue noire, ...
L'ASFA aux Assises Régionales du Développement durable
vendredi 08 décembre 2006 au WTC à Jarry
A l'invitation de la Région Guadeloupe , L'ASFA a participé à "L'Atelier Environnement " des Assises Régionales (Thème : Patrimoine naturel et biodiversité : pourquoi les protéger ?) en présentant un diaporama commenté
"Sites menacés : quels risques pour la Biodiversité ? "
A travers des photos des sites de l'archipel guadeloupéen les plus menacés par les pressions anthropiques (littoral, zones humides, forêt des grands-fonds) et des espèces remarquables inféodées à ces milieux, Béatrice Ibéné (Présidente de L'ASFA) expose les risques encourrus par les espèces animales les plus vulnérables et ce que nous avons à perdre de l'érosion continue de cette biodiversité.
L'Ardops des Petites Antilles
Ardops nichollsi
Synonymie : guimbo
Description :Phyllostomidé (feuille nasale) de 20 à 29 gr. Pelage brun dessus, grisâtre dessous avec une tâche blanche bien visible au niveau de l'épaule. On observe deux étages de poils au niveau de la tête et du dessus du corps. L'iris est de couleur vert olive. L'uropatagium est très étroit.
Répartition : endémique des Petites Antilles.
La sous-espèce Ardops nichollsi annectens est endémique de la Guadeloupe (Basse-Terre, Grande-Terre, Marie-Galante, Désirade, les Saintes)
Habitat : bois et forêts sèches, mixtes et humides.
Il gîte uniquement dans les feuillages.
Alimentation : fruits, entre autre des genres Piper ("bois chandelle", "queue à rats") et Clusia.
Conservation: vulnérabe aux intempéries (cyclones) et à la déforestation bien qu'on le rencontre dans certains milieux forestiers dégradés.
Quelques photos du Noctilion pêcheur
Noctilio leporinus "bulldog bat " "chauve-souris bouledogue" "chauve-souris pêcheuse"
le plus gros Guimbo de la Guadeloupe (jusqu'à 90 à grammes et 70 cm d'envergure); Cette chauve-souris pêche des poissons en mangrove, forêt marécageuse, dans les marais, les étangs. ...
crédits photos : Anne et Michel Breuil ; Béatrice Ibéné
Bilan de l'exposition de l'ASFA
« Le Pic de la Guadeloupe, un oiseau unique au Monde »
Edition 2006
Manifestation |
Lieu |
dates |
Fréquentation |
||
|
Collège Pitat Basse-Terre |
9-13 Janv 2006 |
15 adultes |
290 élèves |
12 classes |
Centre Aéré Agouti |
Ecole de Deshauteurs Sainte-Anne |
17-22 Juillet 2006 |
12 |
40 |
|
|
|||||
Semaine de la Science |
Collège la jaille |
23-28 Juillet 2006 |
22 |
482 élèves |
17 |
TOTAUX 2006 |
|
17 journées |
49
|
812 élèves |
expo au collège la Jaille
Semaine de la Science - Novembre 2006
(photos : Marie-josé Pentier)
expo au collège Pitat à Basse-Terre, Janvier 2006
(photos: Jérome Oster)
Bilan des manifestations animées par L’ASFA
dans le cadre de
Diaporamas commentés
Thème
Date
lieu
Etablissements, classes
Nombre d’élèves
Les chauves-souris de
23/11/06
Médiathèque du Gosier
Collège A. Isaac
6ième
19
23/11/06
Médiathèque du Gosier
Ecole de Mango Gosier
CM2
Collège St Dominique le Moule
6ième
25
25
24/11/06
Collège
Collège
3ième
20
Les oiseaux des zones humides de la Guadeloupe
23/11/06
Médiathèque du Gosier
Ecole Sideme Salvator PàP
CE1
21
Le Pic de la Guadeloupe
24/11/06
Ecole de coma
Abymes Ecole de coma
Matrn, CP, CE1-2 CM1-2 85
Total
195 élèves
Exposition itinérante et multimédia :
« le Pic de
Expo : Kakémonos, panneaux photos, diaporama, film 10 min, sonorisation…
Du 23/11 au 28/11//06 au Collège de
Fréquentation :
* Collège
Classe
6ième
5ième
4ième
3ième
Total
N classes
5
2
3
5
15
N élèves
140
60
87
145
432 élèves
* Ecole du Lamentin : 2 classes 50 élèves
TOTAL EXPO : 482 élèves
+ 22 adultes
crédits photos: Marie-josé Pentier, isabelle Houllemare, B Ibéné
Sortie découverte du 26 Novembre organisée dans le cadre de la Semaine de la Science :
Littoral et Mangrove de Saint-Felix Gosier
Parcours: observatoire ornithologique, mangrove, , la grande saline de Saint-Félix, forêt sèche du littoral
Durée environ 3H00
Attraits :
diversité de biotopes représentatifs des côtes de la Grande-Terres tels mangroves et forêts littorales, petites falaises, plages sableuses
Récit de la promenade:
Arrivé à 8h00 au parking de l'Anse Dumont, le groupe s'est rassemblé à l'observatoire ornithologique. Christian présente l'Association aux nouveaux . l'obervation des oiseaux de la lagune de l'anse Dmont commence. Nous profitons des riches explications de Béatrice et Pierre sur les oiseaux des zones humides. Un magnifique Grand héron nous y attendait, puis pas moins de 5 autres espèces se sont succédées sous nos yeux émerveillés. Une superbe grande aigrette se pose sur l'ilot de palétuviers au cente de la lagune se laisse obsever. On repère même des iguanes verts (invasifs) prennant des bains de soleil au sommet des palétuviers noirs.
Vers 9H20 la marche commença par le sentier en mangrove très intéréssant au niveau de la flore : tous les types de palétuviers y sont !...Isabelle nous explique alors comment les différencier. Le sentier longe une partie de la grande saline de Saint-Félix que nous apercevons à travers les entrelacs des racines arceaux des palétuviers rouges. D'un coté les palutuviers, de l'autre figuiers, gommiers rouges, lianes.....typiques de la forêt sèche.
a mi sentier une petite halte pour évoquer un habitué des lieux en coturne : le Noctilion pêcheur ou bulldog bat; C'est le plus guimbo de la Guadeloupe (70 c d'enverdure, 90 grammes). Il pêche des poissons en mangrove et en forêt marécageuse ou dans les étangs et mares.
Nous rejoignons le sentier littoral à travers la forêt sèche et arrivons sur une petite plage sableuse : raisiners bords de mer, catalpas dont nous rappelons les caractères qui les distinguent des mancelliners.
Après une petit topo herpéto sur l'iguane des petites Antilles nous arrivons à la plage des Salines. Nous y avons fait une petite halte. Là, une grande aigrette et un splendide balbuzard pêcheur nous ont honoré de leur présence. Les habituels pélicans bruns et frégates magnifiques nous survolent. Quelques bécasseaux semipalmés cherchent leur pitance dans les varechs.
Le retour s'est effectué par le sentier littoral traversant la forêt sèche littorale : queques splendides mapous et de beaux panoramas à comtempler.
A la fin du parcours le balbuzard est de nouveau apparut avant de disparaître au loin...
Oiseaux observés:
-un balbuzard pêcheur
-un martin-pêcheur d'Amérique
-des gallinules poules d'eau jeunes et adultes
-un grand héron
-des grèbes à bec bigarré
-2 grandes aigrettes
-des hérons gardes boeufs
-des hérons vertsou " kios"
-des pélicans bruns (adultes et immatures)
-des frégates magnifiques
- des quiscales merles
- des tyrans gris ("pipirit")
-des sucriers à poitrine jaune
-des tourterelles à queue noire (ortolans)
...
et ausi des iguanes verts, des crabes touloulous,
Personnes présentes 28 personnes